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Scroller pendant des heures produit des symptômes de dépression
Cliquer sur un compte, admirer ses 250 dernières photos, jeter un coup d’œil aux Stories publiées, revenir à la page d’accueil pour checker les nouveautés… Vous aussi, vous perdez parfois de longues heures à vous balader sur les réseaux sociaux? Les conséquences (outre le sentiment de culpabilité qui vous ronge ensuite, #onconnaît), pourraient être plus sérieuses qu’il n’y paraît.
Ou comment déteriorer sa joie de vivre...
Lorsque nous scrollons pendant des heures sur nos smartphones, pour combler l'ennui, sans poster de photos ou de commentaires, il s'agit d'une consommation passive des réseaux sociaux. Une étude réalisée par l’Université d’Amsterdam prouve qu'il existe une corrélation entre l'utilisation passive des réseaux sociaux et des symptômes de dépression tels que le sentiment de solitude ou la fatigue. Publiée dans le journal «Experimental Psychology General», elle démontre que ce «passe-temps» réduit le bien-être affectif, altère le sentiment d'appartenance à un ou plusieurs groupes et détériore la joie de vivre.
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Pour parvenir à de telles conclusions, l'équipe de scientifiques a observé 125 étudiants. Pendant 14 jours, les chercheurs ont mesuré leur utilisation passive des réseaux sociaux et l'ont comparée à leur bien-être. Les participants devaient répondre à des questions en lien avec la dépression à des heures fixes. L'équipe de scientifiques a découvert que lorsque les étudiants ressentaient un sentiment de mal-être, ils avaient tendance à prendre leurs smartphones pour utiliser les réseaux sociaux de manière passive.
Un cercle vicieux à enrayer
Cette étude prouve que les plateformes digitales seules n'amènent pas spécifiquement à la dépression. Il s'agit plutôt d'un cercle vicieux, d'une influence mutuelle. Les réseaux sociaux créent des symptômes de dépression et réciproquement les sentiments de solitude et de tristesse poussent les individus à utiliser Instagram, Facebook et consorts de manière passive.
La prochaine fois que l’on a un coup de blues, essayons ainsi de garder nos smartphones éloignés. Et concentrons-nous sur des activités et des émotions qui nous ressourcent vraiment. Cap?
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