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15% de nos cauchemars sont récurrents

Les cauchemars masculins sont le plus souvent associés à des désastres naturels ou à des scènes de guerre. Tandis que ce qui fait le plus cauchemarder les femmes est lié à des relations interpersonnelles conflictuelles.
© Gregory Pappas / Unsplash15% des cauchemars sont récurrents. Une étude publiée dans Sleep Science montre qu’en cas d’angoisse ou de stress, par exemple, on rêve des mêmes choses: une chute sans fin, les dents qui tombent, un monstre qui vous poursuit, une horloge qui avance beaucoup trop vite… Bref, des moments pas forcément très sympathiques et si intenses qu’ils nous sortent du sommeil et nous laissent dans un drôle d’état émotionnel. Apeuré et angoissé, souvent, mais pas seulement.
De fait, après avoir analysé quelque 10 000 rêves, deux chercheurs en psychologie de l'université de Montréal (Canada) ont montré en 2014 que si les cauchemars suscitent de la peur dans la majorité des cas (2/3), ils provoquent aussi d’autres émotions négatives, dont la tristesse, la confusion, la culpabilité ou encore le dégoût.
La mort, un leitmotiv
A noter que lors de cette recherche, les scientifiques ont pu constater que si la mort, les problèmes de santé et les menaces ou agressions physiques sont des thèmes hyper courants, ils ne caractérisent pas forcément le cauchemar: une ambiance lourde et sombre peut provoquer le réveil.
Par ailleurs, les cauchemars masculins sont le plus souvent associés à des désastres naturels (tremblements de terre et inondations) ou à des scènes de guerre. Tandis que ce qui fait le plus cauchemarder les femmes est lié à des relations interpersonnelles conflictuelles.
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