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Rumiko Takahashi, discrète mangaka
C'est qui?
Elle est la J.K. Rowling du manga, la Madonna du neuvième art sauce nippone. En Europe, on la connaît surtout pour sa saga de la «Maison Ikkoku» («Juliette je t’aime», en version française), dont l’adaptation animée a fait les belles heures du Club Dorothée. Ranma ½, c’est elle aussi. Ce n’est que la pointe de l’iceberg de cette mangaka vénérée: plus de 200 millions d’exemplaires de ses œuvres ont déjà été édités, et la cadence ne s’arrête pas.
Gina Haspel, espionne en chef des Etats-Unis
Pourquoi on en parle?
Cette stakhanoviste a remporté le grand prix du festival de la bande dessinée d’Angoulême, la semaine dernière. Deuxième femme seulement à remporter ce Graal et troisième artiste japonaise. Une palme qui vient honorer 40 ans de carrière audacieuse, durant laquelle elle a toujours fait la part belle à l’humour (mention spéciale au papa qui se transforme en panda quand il se fâche). On se demande quand même un peu quelle a été sa réaction quand elle a appris sa victoire, sachant qu’elle a décidé de vivre cachée pour éviter d’être harcelée au supermarché. Aucune nouvelle photo d’elle ne circule depuis des années.
Qu'est-ce que les autres en disent?
Riad Sattouf, auteur de «L’Arabe du futur», a-t-il le don de prescience? Lors de l’édition 2016 du festival, il exprime sa gêne sur son compte Facebook de ne voir aucune femme en lice: «Il y a beaucoup de grandes artistes qui mériteraient d’y être. Je préfère donc céder ma place, par exemple à Rumiko Takahashi, Julie Doucet, Anouk Ricard, Marjane Satrapi, Catherine Meurisse…».
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