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Qui es-tu, génération K?

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© Getty

Dites au revoir à la génération Z, voici venue la K. Ces néo «millenials», nés entre 1995 et 2015, à la fois symbole et victimes des temps modernes, sont bercés par le terrorisme, la technologie et l’anxiété. Pas vraiment facile, le portrait. Mais alors, pourquoi la lettre K? Noreena Hertz s’est directement inspirée du personnage de Katniss Everdeen, l’héroïne de la saga «Hunger Games» incarné au cinéma par Jennifer Lawrence.

Leurs signes distinctifs? Méfiance du marché économique, inquiétude du futur… ils s’apparentent aux nôtres en somme, inutile de vous préciser que nous vivons sous le même toit/monde.

Geek high tech

La génération K est ultra-connectée, accro aux smartphones et aux réseaux sociaux.

Super consommateur

Nouvelle cible des marques et des entreprises, le team K aurait un pouvoir d'achat de 150 milliards € par an en Europe, au Moyen-Orient et aux Etats-Unis, selon Adam Mack, directeur de la stratégie chez Weber Shandwick.

Ecomomic blues (wo) man

Les enfants Z sont nés en période de croissance économique globale, alors que les K ont connu le début de la crise financière mondiale en 2008. «Ils ont été façonnés par un environnement d'insécurité de l'emploi, un sentiment d’instabilité vis-à-vis de leur avenir professionnel et des inégalités omniprésentes», raconte Noreena Hertz.

Terrorisés virtuelles

Avec l’augmentation des attaques terroristes, la plupart des adulescents existent en pensant «avoir une existence menacée». Même si beaucoup d’entre eux n’ont ne verront jamais de violences civiles, Noreena Hertz explique que ces derniers, collés 24 h/24 sur Internet, «vivent virtuellement dans la crainte et la peur» (à 75%).

Bénévoles au grand cœur

Si ces ados voient «la vie en selfie», ils ne la jouent pas égoïstes pour un sou. Au contraire, soucieux des inégalités, les jeunes de cette génération n’hésitent pas à être bénévoles dans des événements ou pour des associations. 92% penseraient qu'il est important d'aider les gens qui sont dans le besoin. Appelez-les «Robin des Villes».

Solitaires malheureux

En dépit d’être biberonnée aux réseaux sociaux, la génération K sacralise les interactions physiques. 80% déclarent préférer parler à des amis en face-à-face, plutôt qu'en ligne. Hashtag mavieavectoi.

«Al Gorisés»

Concernées par le sort de la planète, 66% des filles de la génération K sont inquiètes par le changement climatique.

Candidats anxieux

79% craignent de ne pas en décrocher un job le temps venu. «Ils ont grandi avec la montée de l’extrémisme islamique, l’austérité et Edward Snowden. Ils ont vu leurs parents perdre leur travail et leurs angoisses ne sont pas celles que l’on connaît habituellement à l’adolescence», écrit Noreena Hertz sur son site Internet.

Pessimistes résignés

Dans les colonnes du «Guardian», Noreena Hertz décrypte également que la méritocratie, les jeunes adultes n’y croient pas, ils sont persuadés que «leur couleur de peau, leur sexe, la situation économique et le statut social de leurs parents vont déterminer leur avenir».

Créatifs heureux

Loin des clichés (égocentrisme, ultra-sociabilité) dans lesquels on peut l’enfermer rapidement, la génération K aime créer, inventer, entreprendre, mêler ses mondes, être reconnue au sein de la société et finalement laisser sa trace durablement.


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