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Quand on a l'impression que le sort s'acharne

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Que la momie que j’ai froissée se signale, je suis prête à tout pour faire cesser la malédiction qui me hante.

© Ludovic Andral

«Les sept boules de cristal», voilà un Tintin qui m’a profondément marquée enfant. Pour ceux qui auraient oublié leurs classiques, je résume: des scientifiques ont violé la sépulture de Rascar Capac et ramené son corps momifié en Europe. L’Inca lance une malédiction et se venge de chacun d’eux. Je trouvais ce Monsieur très effrayant. Bien que je n’aie jamais eu l’occasion de profaner une tombe, je vivais dans l’angoisse de réveiller la susceptibilité d’une momie qui me lancerait semblable anathème.

Avec les années, j’ai cessé de me méfier.

Une poisse sans fin

Funeste erreur. En ce moment, j’aligne les catas. Dans l’ordre: je dois prendre un train, j’arrive à la gare, il est annoncé très en retard, puis changé de voie, puis supprimé, et comme le suivant arrive avec 25 minutes de retard, je manque ma correspondance à Sion, où j’attends encore 50 minutes.

Malgré ces 4 heures de voyage, je rate le repas auquel j’étais invitée, forcément. Pour tuer le temps, je décide de télécharger un livre sur ma tablette. Mais ça fait longtemps que je ne me suis pas connectée, et à force de mauvais mots de passe, je bloque mon compte. Pas de livre. Ni de chaton – j’ai voulu en réserver un, mais j’avais pris quelques heures pour réfléchir, et il m’est passé sous le nez.

Adopter un chat: mission impossible?

Le «syndrome» des clefs disparues

Le soir même, j’avais absolument besoin de parmesan pour le souper, j’ai foncé au supermarché, profité de l’occasion pour prendre du beurre, de la salade, du papier ménage, une ampoule, deux avocats. Rentrée à la maison, j’ai remarqué que j’avais oublié… le parmesan! J’ai voulu sauter sur mon scooter pour y retourner avant la fermeture. Raté, parce que je n’ai pas trouvé les clés à l’endroit habituel. Il m’a fallu 20 minutes pour mettre la main dessus: elles étaient sur le contact.

Succomber à «Février sans supermarché»?

Ensuite (je crains de faire preuve d’un optimisme démesuré en écrivant pour finir), j’arrive à la rédaction de Femina, qui vient de déménager, pour constater que mes affaires sont bien là, dans mon nouveau bureau. Je les vois, derrière une porte fermée. Dont je n’ai évidemment pas le sésame.

Que la momie que j’ai froissée se signale, je suis prête à tout pour faire cesser la malédiction qui me hante.


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