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Adopter un chat: mission impossible?

edito 22 décembre 2019 rituels noël sonia arnal

«J’en suis à me demander si je ne vais pas renoncer à cette histoire de chat, au profit d’un troisième enfant. Finalement c’est beaucoup moins de contraintes, quand on y pense.»

© Ludovic Andral

Ben, heureusement que les exigences sont moins élevées pour les enfants – sinon, jamais on ne m’aurait autorisée à me reproduire. Il y a quelque temps, mon cher Loulou-dit-Jésus, le chat, est mort. Alors qu’il avait quand même survécu à bien des misères – c’est le seul félin de mon entourage à avoir fait un choc anaphylactique quasi mortel en essayant d’assassiner froidement une guêpe d’un coup de patte. Et je vous épargne ses autres maladies.

Bref, le pauvre animal décédé, j’ai fait mon deuil – ça n’a pas été sans mal. Et puis un foyer étant sans âme quand il est sans chat, je me suis mise en quête d’un matou. Assez vite je suis tombée sur des sites, qu’on pourrait dire de rencontre, des sortes de Tinder du minet. C’est là que j’ai découvert que j’étais un fort piètre parti. Impossible de me recaser, comme proprio de Mistrigri: je n’ai pas le niveau.

Pour beaucoup de refuges ou associations, exclu d’adopter un seul individu: c’est le duo pack ou rien, à moins d’en posséder déjà un. Alors que, quand j’ai décidé d’avoir mon premier enfant, personne n’a exigé qu’il ne soit pas enfant unique, histoire de garantir sa socialisation et de ne pas le laisser s’enfoncer dans la dépression de la solitude.

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Verger obligatoire

Ensuite, il faut offrir au chat un accès extérieur. Un jardin, genre. Mais attention: il doit être clôturé OU très loin de la prochaine grande route. Le truc facile, en ville. Autre option possible, si vraiment on a loosé dans la vie et qu’on ne peut pas offrir à son chat un verger sécurisé en plein Lausanne ou Genève, le balcon rendu parfaitement inviolable par un filet idoine. J’ai compris assez vite que je ne pourrais pas m’aligner sur ces exigences et que j’allais être recalée comme une segundo passant son examen de naturalisation à Nyon: de façon très humiliante.

Je me suis donc focalisée sur les privés. Certains n’y vont pas de main morte non plus, préférant qu’un des membres de la famille soit au foyer, que la bête ne soit pas seule à la maison. J’en suis à me demander si je ne vais pas renoncer à cette histoire de chat, au profit d’un troisième enfant. Finalement c’est beaucoup moins de contraintes, quand on y pense.

Témoignage: je ne pourrais pas vivre sans mes chats

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