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Mon chat, ce héros

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Genre sa gloire est plus grande que la mienne, l’animal, alors qu’il n’a même pas une année et que c’est quand même moi qui en ai fait une star. Qui c’est qui raconte ses goûts de bobo sous-gare (...)

© Ludovic Andral

J’ai rencontré des lecteurs de Femina, lundi 12 novembre au matin, dans les locaux de l’entreprise. Une invitée a demandé discrètement en me désignant: «C’est la dame de Femina?» Devant la réponse affirmative de ma collègue, elle s’est approchée. Je voyais déjà l’instant où elle allait brandir un édito particulièrement hilarant et bien tourné pour solliciter un autographe et je cherchais un stylo des yeux tout en gardant un air à la fois modeste et espiègle pour – dans mon infinie bonté – le lui offrir. C’est là qu’elle m’a demandé si je pouvais… lui montrer une photo de Jean-Claude. Mon chat, donc.

Genre sa gloire est plus grande que la mienne, l’animal, alors qu’il n’a même pas une année et que c’est quand même moi qui en ai fait une star. Qui c’est qui raconte ses goûts de bobo sous-gare (la bête aime la soupe à la courge, les asperges et le cake tyrolien), ses mœurs de bûcheron jurassien (enfin c’est compliqué: il est de Moutier, donc on va dire qu’après avoir failli être Jurassien, il est de nouveau Bernois), ses problèmes intestinaux (cinq mois de traitement, quand même), ses nouveaux potos?

Les amis de Jean-Claude

Bon, ça, je n’en ai pas encore parlé, mais depuis quelques semaines, il a deux copains. J’ai déjà mentionné le premier, qui vient désormais tous les matins sur le coup des 8 h 15 faire bisquer JC. Le (ou la?) jeune gouttière blanc et tigré arrive sur mon balcon, appelle mon chat, qui lui balance quelques torgnoles bien senties pour se venger du fait que l’autre va et vient à sa guise alors que lui est coincé derrière un filet. L’autre repart, mais repasse chercher sa baffe le lendemain. Ça, c’est côté jardin.

Côté cour, il y a un matou norvégien qui passe régulièrement au bout de la laisse tenue par son maître et qui se pose sur le rebord de la fenêtre de la cuisine.

Il a la placidité d’un moine tibétain et le JC (dans le Jura on met un article défini devant les prénoms, donc, pour éviter l’acculturation d’une bête à l’identité déjà fragilisée par les revirements politiques de sa région natale, je fais pareil), ça l’intrigue et l’agace en même temps.

Oui, dans mon quartier il y a les chats qui ont des troubles identitaires: ceux qui s’appellent Jésus et d’autres qui sont promenés en laisse par leur proprio; la routine quoi. Je pense que l’explosion récente de la vie sociale du JC tient à son statut de semi-people – sa notoriété est grande parmi ses congénères, grâce à moi. Bref, ce chat me doit tout et ne me rend rien.

Ça y est, mon chat est accro

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