Les news qu’il ne fallait pas manquer cette semaine

Séries américaines, à fond les formes

La peau sur les os. Une expression qui viendra difficilement aux lèvres des spectateurs devant les séries US. Alors que les politiciens français combattent la maigreur des mannequins haute couture à coup d’amendements, sur l’autre rive de l’Atlantique, les actrices du petit écran font une ode unanime aux formes. Dans «Mad Men», déjà, Christina Hendricks et ses mensurations irréelles, surgissait dans les bureaux de l’agence Sterling Cooper: des courbes de Vénus mythologique, un petit sourire en coin sculptural, l’Américaine était élue «femme la plus sexy du monde» par «Esquire» en 2010. Lili Simmons, elle, promène sa silhouette de pin-up de «Banshee» à «True Detective». Et on songe à la plantureuse vampire rousse de «True Blood», Deborah Ann Woll, au casting de la prochaine série «Daredevil». A voir l’incandescente New-Yorkaise, une question subsiste: pourquoi les créateurs restent-ils obsédés par les squelettes?

Phénomène: danse avec la star

Epoustouflante dans «Chandelier», bouleversante dans «Elastic Heart», Maddie Ziegler, 12 ans, récolte de nouveaux superlatifs pour sa troisième collaboration avec Sia. La jeune prodige de la danse est en effet au cœur du dernier clip de la chanteuse australienne «Big Girls Cry». Après avoir virevolté dans une cage avec Shia LaBeouf, on la retrouve ici seule face caméra pour un monologue de mimes. Et elle dévore encore l’écran.

«Le mâle» de dos

Jean Paul Gaultier quitte le prêt-à-porter mais reste dans notre sillage. Le gourou de la marinière sort une collection capsule de six sacs à dos chez Eastpak, dont une version denim qui fleure bon le printemps. En plus, c’est pour la bonne cause: une partie des recettes sera reversée à une ONG luttant contre le sida.

Sac à dos Eastpak par Jean Paul Gaultier, env. 85 fr.

Marque-page: éloge du liseur

Pas très palpitant, le quotidien métro-boulot-dodo? La première partie pourrait le devenir. Initié par une association, le hashtag #HotDudesReading invite les beaux gosses fans de livres à poser en train de bouquiner dans les transports en commun, histoire de promouvoir le goût de la lecture. Et aussi, un peu, celui de l’esthétique «intello ténébreux concentré sur Murakami».

instagram.com/hotdudesreading/

La ch’ti qui fait perdre le nord

Mémorisez bien son visage, ses pommettes gourmandes et son regard qui pétille de taches de rousseur: vous les verrez bientôt partout. Car Anaïs Demoustier, 27 ans, est la nouvelle muse secrète du cinéma frenchie. Malgré son CV aux trente longs-métrages, cette jolie native du sommet de l’Hexagone a préféré arriver sur les tapis rouges depuis la petite porte, celle de l’humilité et du travail acharné. Il y a un an, «Une nouvelle amie», de François Ozon, la révélait aux côtés de Romain Duris. Corps de caméléon, se plaisant dans tous les rôles, ingénus comme sulfureux, en 2015 elle va hypnotiser le box-office: «A trois on y va», déjà en salle, puis un trio de films français se chargeront de la couvrir de paillettes. Définitivement.

La phrase

7 ans, c’est l’âge, précoce, où les filles commencent à émettre des remarques négatives sur leur physique, selon une récente étude britannique.

Livre: Lancôme, un joyau anniversaire

Huitante ans au service de la beauté des femmes, c’est à marquer d’une pierre blanche. Ou d’un bel ouvrage blanc, comme ici. La maison française, ses créations et ses créateurs sont ainsi célébrés par un opus tout aussi… enivrant.

«La vie est belle – 80 ans de beauté française, 1935-2015», par Stéphane Gibourgé, Editions du Regard.

Small Brother

Dans la jungle des caméras portatives, pas toujours sexy, Polaroid a réussi à faire la différence. Le fabricant d’appareils photo débarque avec un modèle à la fois design et discret. Full HD pour 3,5 cm de côté. Le petit cube is watching you!

Polaroid Cube, env. 95 fr.

Numérique: narcisse sous embargo

Le selfie a-t-il du plomb dans l’écran? Après des années de faste pour l’autoportrait 2.0 flashouillé à tout va, le smartphone sera persona non grata sur les tapis rouges du prochain Festival de Cannes, et banni du Château de Versailles s’il se balade au bout d’une perche. Quant au prince Harry, il exige désormais de ses fans de «vraies photos» en sa compagnie. Tout ça sent un peu la fin de règne…

Le gris, si sexy: de it-girl à it-mamie

Non, le blond platine n’a pas le monopole de nos crinières. Bien qu’il truste le hit-parade des tendances capillaires depuis le début de l’année, une autre couleur vient jouer les outsiders: le gris, alias l’argenté, alias les cheveux de grand-mère. Evidemment, au début, on se pince pour y croire. En temps normal, la moindre racine grisonnante nous fait détaler chez le coiffeur pour occulter cette ignoble provocation de la nature. Mais sur Instagram, la tendance est là. Depuis l’essai réussi du mannequin Kendall Jenner, suivie par Lady Gaga, on ne compte plus les clichés d’utilisatrices arborant une belle chevelure poivre et sel, accompagnés du hashtag #GrannyHair. Un look qui semble surtout séduire les plus jeunes, dont le teint lumineux contraste avec cette cascade de mèches glacées. Certaines n’hésitent pas à y glisser une dominante plus chaude: rose nacré, bleu irisé, vert pomme ou anthracite. Reste que, côté entretien, le gris n’est pas mieux loti que le blond platine: retouche toutes les trois semaines minimum...