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Journée sans selfie: c’était comment avant?

On loupait ses autoportraits de vacances sur son appareil photo numérique. Ce qui donnait des têtes scalpées de nous et de chéri, beaucoup de sable, peu de mer, une moitié de tour Eiffel ou pire, la fondation d’une pyramide. Voir les pattes du chameau.

On ne connaissait pas les salles de bains de toutes les starlettes de la Terre. A l'époque, le livre de Kim Kardashian n’aurait jamais pu voir le jour. Imaginons la tristesse...

On demandait à son frère, copain ou père: «allez, tu peux me prendre en photo s’te plaît?! C’est pour mamie.»

On racontait en soirée, tel un scout au coin du feu, «c’était il y a un an, l’été dernier, le soleil tombait et je croisais Edward Norton dans Central Park à New York». Et l’histoire retombait comme une crêpe. Personne ne déniait s’y intéresser car on n’avait ni photo avec l’acteur ni hashtag#celebrityselfie.

On n’avait pas de cliché de nous en train de courir ou de faire du yoga. Etrangement, on s’en passait.

On envoyait des sextos sans illustration...

On ne sortait pas sans un miroir de poche pour vérifier son maquillage ou ses dents discrètement dans la rue ou avant un rendez-vous.

On pouvait avoir une tête vraiment moche le matin. «L’esthétisme universel» du nude - largement partagé aujourd’hui sur les réseaux - à la #IWokeUpLikeThis n’existait pas.

On offrait des portraits format passeport, des stickers pola ou des polaroïds de nous à nos amoureux.

On ne se doutait pas un instant qu’on inventerait les hashtags#fromwhereistand #bedstagram #wiwt (pour What I Wore Today) pour légender nos pieds, nos draps froissés ou notre look du jour. Mais quelles idées!

On revenait de voyage avec 382 photos de paysages, de sa famille mais aucun souvenir de soi. Alors, on postait un courriel en disant «c’était génial le Cap Ferret! Tu peux m’envoyer quelques photos de Laura et moi en train d’ouvrir les huîtres?!»

On ne souffrait pas d’addictions digitales causées par Facebook ou par les Smartphones, ces maux étaient - à l’époque - considérés comme une «maladie auto-immune de l’informaticien geek».

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