news société
Êtes-vous coupable de «phubbing», le réflexe courant qui menace nos relations?
Vous aussi, vous êtes du genre à poser votre téléphone juste à côté de votre verre, lorsque vous vous installez en terrasse pour papoter? De cette manière, il est quasiment impossible de ne pas s'agiter, lorsque l'écran s'allume, et qu'une nouvelle notification apparaît. Surexcitée de constater que votre crush a «liké» votre dernière photo Instagram, vous interrompez votre meilleure amie (qui était en train de vous parler de ses insupportables voisins bruyants), pour changer totalement de sujet. Cinq minutes plus tard, vous vous excusez d'un aimable «Je suis désolée, je t'ai coupée, que disais-tu?». Trop tard: le mal est fait. Vous venez de «phubber» votre meilleure amie; autrement dit, vous avez snobbée une personne qui vous parlait «en live» pour vos plonger, même le temps d'une seconde, dans votre univers virtuel.
D'après une recherche publiée dans le «Journal of Applied Social Psychology» durant le printemps 2018, le «phubbing» détériore nos intéractions sociales, rendant nos conversations moins satisfaisantes et moins significatives pour nos proches. Voilà qui n'est pas étonnant: difficile de ne pas se sentir rejeté ou ridicule, lorsqu'une personne se met à scroller sur son téléphone, alors que nous lui parlons de quelque chose!
En vacances, profitez de faire une pause numérique
Un risque pour les relations amoureuses
Pour les couples, le danger du smartphone est imminent: une enquête menée par l'entreprise Surecall révélait, en juillet 2018, que 10% des couples se permet de consulter leur téléphone... alors qu'ils sont en plein rapport sexuel avec leur partenaire!
Dans un registre légèrement moins drastique, des travaux publiés sur «ResearchGate» révèlent que le «phubbing» peut facilement nuire à nos relations amoureuses: en effet, les individus «phubbés» ont davantage de risque de souffrir de dépression ou de se sentir insatisfaits de leur couple.
Etude: 1/4 des Français sont nomophobes
En plus d'offenser nos proches, ce réflexe diminuerait également notre confiance en nous, notre sentiment d'appartenance et d'autres besoins psychologiques fondamentaux. Bon, pour résumer, scroller en présence de personnes réelles ne comporte que des points négatifs. Dorénavant, pensons à laisser notre smartphone enfermé dans notre sac à main, et dissertons tranquillement à propos du sens de la vie (ou du dernier film de Rachel McAdams), sans la moindre interruption. Instagram attendra! Finalement, ce n'est pas si difficile, non?
Vous avez aimé ce contenu? Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir tous nos nouveaux articles!