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Ecologie: 6 pistes pour réduire la conso high-tech
1. Prendre conscience du problème
La consommation des appareils électriques et électroniques est en constante augmentation. La barre fatidique des 50 millions d’e-déchets devrait être atteinte en 2018. Et dans le classement mondial de production d‘e-déchets par habitant, la Suisse occupe le deuxième rang avec 26,3 kg pour 2014… Ainsi, même si les téléphones portables, les calculatrices, les ordinateurs portables ou encore les imprimantes ne représentent «que» 7% du total mondial des e-déchets, il y a de quoi se motiver pour revoir ses achats à la baisse en matière de gadgets technos.
2. Acheter moins
C’est une lapalissade, mais c’est la base: pour moins polluer, il faut acheter moins. Chaque membre de la famille doit-il absolument avoir son téléphone portable? On garde en mémoire que pour en fabriquer un il faut entre 500 et 1000 pièces (plastiques et métalliques) différentes, qui proviennent toutes de ressources non renouvelables… Ça calme.
Autre option, le partage. Un ordinateur familial correctement configuré, avec des comptes d’utilisateur bien balisés, peut éviter des investissements coûteux en argent comme en termes de pollution potentielle. On mise aussi sur les achats d’occasion – un bon plan pour donner une deuxième vie à du matériel encore en parfait état de marche même si pas dernier cri.
3. Cibler juste
S’équiper léger implique de clarifier ses besoins et choisir en fonction de ceux-ci. Que ce soit pour son téléphone portable ou une imprimante, même combat. Usage familial ou personnel? Quotidien ou ponctuel? Est-ce qu’on peut envisager un appareil multifonction (ndlr: scanner, photocopie et imprimante, par exemple). On commence par consulter les tests consommateurs, qui offrent des tableaux comparatifs avec les avantages et inconvénients des modèles sur le marché: taille, poids, consommation, prix… et usage, parfois avec des vidéos de tests à l’appui.
Les numériques; Topten; Bon à savoir.
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4. Bien anticiper
A peine un appareil électronique est-il acheté qu’on le dit souvent déjà dépassé, technologiquement parlant. Certes. Mais en s’informant avant l’achat de ses possibilités d’évolution, on limite la casse quand, après un an à peine, sa mémoire sera saturée ou sa batterie hors service. On se renseigne donc auprès des spécialistes, si besoin directement dans les magasins: la batterie peut-elle être changée? Est-il possible d’ajouter facilement de la mémoire supplémentaire?
5. Economiser
Et puisque pour qu’il dure il faut ménager son appareil électronique, on n’oublie pas de penser consommation énergétique. On préférera par exemple un ordinateur portable qui consomme moins qu’un poste fixe. Si on a besoin d’une imprimante à la maison, pour des petites impressions de temps en temps, on choisit une imprimante à jet d’encre, moins énergivore qu’un modèle laser. Et lorsque l’on hésitera face au choix de la taille de l’écran LCD de notre futur smartphone, par exemple, on se souviendra que plus l’écran est grand, plus il consomme. On se montre aussi attentif aux labels, comme Energy Star – le label officiel de l’agence environnementale américaine (EPA) pour les appareils électroniques énergétiquement efficaces, lorsqu’ils fonctionnent mais aussi quand ils sont en mode veille.
6. Réparer
Afin de combattre l’obsolescence programmée, on répare avant d’automatiquement se débarrasser de son smartphone ou de son ordinateur… Changer la batterie de son iPhone, par exemple, c’est possible, et pas si cher que ça. Compter entre 40 et 110 fr. auprès des spécialistes suivants: Mycolorphone à Nyon ou le Pod Spital à Genève. Idem pour toutes sortes d’appareils électroniques. L’idéal est de contacter plusieurs entreprises, histoire de faire un petit comparatif de prix, d’efficacité, de garantie…