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Débordée par mes poubelles

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Lausanne est une ville incroyablement organisée dans la gestion des déchets. Clairement, je ne suis pas à la hauteur.

© Ludovic Andral

J’ai dû changer de sac-poubelle. Encore. Pas parce que la caisse du chat rendait l’opération indispensable pour ma survie olfactive, mais parce qu’elle était pleine. De quoi? De sacs plastiques. Je me suis retrouvée plongée dans une sorte de mise en abyme, devant un emballage taxé plein d’emballages plus petits parfaitement propres. Je suis rarement tenue en éveil la nuit par ma conscience écologique, qui n’est pas le truc que j’ai de plus développé, je l’admets. Mais là, c’est gênant, quand même.

Lausanne est une ville incroyablement organisée dans la gestion des déchets. Clairement, je ne suis pas à la hauteur.

Quand je me retrouve devant les containers de la déchetterie, j’entre en panique, ne sachant pas ce qu’on jette dans matériau inerte – il y en a donc qui bougent encore??? Pourtant, la ville fait des efforts didactiques. Sur son site, il y a un abécédaire pour les béotiens nuls mais pleins de bonne volonté, comme moi. Avec des entrées incroyables – trois pour les «boîtes à œufs»: carton, sagex, plastique.

Il y a aussi «pelote de laine», pour ceux qui seraient pris du désir soudain d’en jeter une (dans les containers textiles, si jamais ça vous prend soudainement vous aussi).

Édito: Moins de béatitude SVP! (On n'est pas dupe...)

De l’anticipation logistique

Et puis «vélomoteur», même s’il ne doit plus en rester beaucoup – vous saurez que «les différents composants sont séparés et redirigés vers les filières de réutilisation adéquates». Si c’est pas de l’allocation intelligente de mes impôts, ça! Bon donc le vélomoteur, c’est sous contrôle, mais les films plastiques qui emballent mes fruits, légumes, eaux minérales et magazines, rien du tout. C’est bien supposé aller dans ma poubelle, ai-je découvert en voulant faire le Bien écologique. Parce que c’est du plastique mou. Sic. Le dur, lui, est pris en charge…

Les plus rodés des écolos laissent tous ces contenants pollueurs aux bons soins des grandes surfaces, ont des sacs en toile de jute pour transporter jusqu’à la maison les fruits (locaux et de saison, forcément…) qu’ils pèsent au magasin. Ça rajoute de l’anticipation logistique à une vie qui n’en n’est pas exactement dépourvue (penser le matin à prendre ses sacs de jute pour les commis du soir, c’est pas gagné cette affaire). Mais devant mon sac rempli d’emballages, j’avoue que j’hésite à virer fundi. Si ça se trouve, bientôt je passe au panais. Ou alors j’arrête de regarder ma poubelle, j’hésite encore.

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