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Se voulant déjantée, à défaut d’être spirituelle, l’ancienne élève des Beaux-Arts, qui a œuvré, un temps, aux côtés de John Galliano (lui-même passé maître dans l’art de la mise en scène) se livre, chaque soir, à des numéros d’une rare stupidité qui ne milite pas en faveur de la place des femmes dans ce genre d’émission.

Nue (et floutée) lors de la première émission parce qu’elle «n’a rien à se mettre», éructant parce qu’elle n’est pas conviée, un vendredi, à participer au club de la presse ou imitant des cris animaliers pour attirer l’attention de son partenaire imperturbable, elle accrédite la thèse selon laquelle les femmes restent des faire-valoir dans ce genre d’émission, juste bonnes à faire rire à défaut de séduire.

Dans un premier temps on s’est dit que son rôle était scénarisé par la production. Une toute récente interview donnée au magazine belge Focus Vif nous donne tort. Daphné Burkï précise «Personne ne m’a demandé d’entrer dans une case oui de jouer à être ce que je ne suis pas. J’ai toujours eu la chance d’être prise pour ce que je suis.» Même s’il faut lui laisser le temps de trouver ses marques, on aurait aimé qu’elle soit pour le grand professionnel que reste Denisot, un peu plus que cette animatrice-cliché qui, en prime, ne brille pas en cours d’émission par l’acuité de ses questions.

A quand une vraie alter ego, polyvalente, incisive, qui captive par sa pertinence? Il n’en manque pas parmi les journalistes de la chaîne…

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