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Selon une étude, faire la grasse matinée le week-end augmenterait l'espérance de vie

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Selon la recherche, les personnes dont les heures de sommeil sont insuffusantes, mais qui «rattrapent» ce repos durant leurs jours de congé, présentent un taux de mortalité plus ou moins équivalent aux bons élèves qui dorment environ sept heures par nuit, de façon constante et régulière.

© Getty

Vous avez tendance à passer une éternité devant Netflix, alors que le soleil dort déjà, ou a retarder incessament l'heure de l'extinction des feux (ben oui, être adulte, c'est se coucher quand on veut)? Mauvaise idée... Désolée, «13 Reasons Why», il va falloir que nous passions moins de temps ensemble: car une étude suédoise vient de démontrer que les personnes dormant cinq heures ou moins, chaque nuit, voient leur taux de mortalité augmenter de 65%.

Pour obtenir ces résultats, les chercheurs du «Stress Research Institute» de l'université de Stockholm ont analysé le mode de vie de plus de 38 000 Suédois, sur une période de treize ans (en prenant en compte le tabagisme et la consommation d'alcool, évidemment). Voilà qui est plutôt inquiétant pour les couche-tard, ou les lève-tôt.

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Toutefois, l'équipe de scientifiques a également relevé une solution (fort agréable), pour contrer les conséquences désastreuses du manque de sommeil: leurs travaux révèlent notamment que le fait de s'octroyer une grasse matinée, le week-end, permettrait d'effacer les dégâts et la fatigue accumulés durant la semaine. En effet, les personnes dont les heures de sommeil sont insuffusantes, mais qui «rattrapent» ce repos durant leurs jours de congé, présentent un taux de mortalité plus ou moins équivalent aux bons élèves qui dorment environ sept heures par nuit, de façon constante et régulière.

Un peu contradictoire?

Cette étude constitue une bienheureuse nouvelle pour celles et ceux d'entre nous qui se réveillent à 11 heures, le dimanche matin, avec un léger sentiment de culpabilité: d'autres études, réalisées au cours de ces dernières années, stipulent au contraire que les grasses matinées dérègle notre horloge biologique, ce qui favorise l'apparition de certaines maladies.

En juin 2017, une équipe de l'université d'Arizona annonçait que ces irrégularités du sommeil (surnommées le «jetlag social») pouvaient constituer un bouleversement physique comparable à un changement de fuseau horaire, et mettaient en péril, entre autres, notre santé cardiovasculaire.

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Bon, voilà qui nous fait une belle jambe! Prenons donc toutes ces études avec une pincée de sel, et retenons surtout le conseil de base, préconisé par les experts: veiller à une régularité raisonnable, et dormir environ 7 heures par nuit. Selon des études publiées par l'Office fédéral de la statistique, basées sur des données relevées en 2012, un quart de la population suisse souffre de troubles du sommeil (difficultés d'endormissement, insomnies, réveils trop tôt ou au milieu de la nuit). Commencer par écouter son corps, en évitant de résister au sommeil si l'on est fatigué, serait déjà un bon début - et surtout, on ne va pas se forcer à rester au lit jusqu'à midi, le week-end, pour «rattraper» le binge-watching de la semaine. (On sait jamais...).

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