Prévention: comment combattre les tiques

Les tiques, quèsaco?

Les tiques appartiennent à la famille des acariens. Si on en rencontre différentes espèces en Suisse, la plus fréquente est la tique du mouton, qui survit jusqu’à 1500 m. Elle se cache le plus souvent dans les hautes herbes, au creux des sous-bois, en bordure de forêts et de chemins. Elle s’accroche aux animaux et aux êtres humains de passage, pique et se nourrit de leur sang.

Sont-elles dangereuses?

Oui, car certaines d’entre elles peuvent transmettre les agents infectieux de la borréliose, ou maladie de Lyme, ou de la méningo-encéphalique à tiques. Ces affections graves entraînent des atteintes neurologiques, des douleurs articulaires, des paralysies voire des décès. Il existe un vaccin contre la méningo-encéphalite (l’Office fédéral de la santé publique édite une carte des zones où il est recommandé de se faire vacciner: www.map.geo.admin.ch), mais pas contre la maladie de Lyme.

Quelles sont les précautions à prendre?

Au printemps et en automne surtout, éviter les lisières de forêt, les fourrés et les sous-bois, notamment dans certaines régions de Suisse. Pour partir en balade dans ce genre de lieux, porter des vêtements couvrants, si possible de couleur claire, pour pouvoir repérer facilement les tiques qui vous auraient choisi comme victime. Appliquer un produit répulsif pour ces insectes sur les vêtements et sur la peau. Attention tout de même, car ces produits contiennent souvent de la perméthrine, substance supposée cancérigène. Vérifier fréquemment que vos animaux de compagnie (chats, s’ils sortent, et chiens au retour des balades) ne sont pas porteurs d’un ou plusieurs spécimens.

Si j’en ai une, je fais quoi?

A votre retour de sortie, procédez à une observation attentive de votre corps ou de celui de votre enfant. Les tiques ont tendance à se nicher dans des endroits improbables comme les oreilles, les aisselles, l’aine, le creux des genoux, les cheveux… Si vous avez une tique, il faut l’enlever tout de suite, car plus elle vous pique longtemps, plus le risque d’infection est important. Pour cela, l’ôter en l’attrapant avec une pince à épiler ou une pincette spéciale tiques (on en trouve dans les animaleries), le plus près possible de la peau. Désinfecter la plaie. En cas d’apparition dans la zone de la piqûre d’une tache rouge autour et pâle au centre, d’un état grippal, de douleurs inhabituelles, de troubles de la sensibilité et d’inflammations articulaires, consulter immédiatement un médecin.

Accident ou maladie?

La piqûre de tique est prise en compte comme un accident par les assureurs car les troubles de la santé qui en découlent ont pour origine une cause extérieure.

Informations sur www.ofsp.admin.ch