
Se prémunir du VIH sans utiliser de préservatif? Ce rêve pourrait devenir prochainement réalité. Des chercheurs américains ont annoncé cette semaine qu’ils s’apprêtaient à tester sur la femme un anneau vaginal diffusant à la fois un contraceptif et un antirétroviral. Ce dispositif offrirait une triple protection: contre les grossesses non-désirées, contre le virus du sida et contre le virus de l’herpès.
Selon la revue scientifique Plos one et le site du Figaro qui relaient l’information, cet anneau en plastique élaboré par l’université Northwestern, près de Chicago, libérerait quotidiennement en moyenne 21 microgrammes de lévonorgestel, un contraceptif, et 7,5 milligrammes de ténofovir, un antirétroviral habituellement pris sous forme de comprimé. Et ce, durant 90 jours d’affilée.
Un autre anneau, contenant uniquement une protection contre le VIH, est testé depuis 2012 dans l’est et le sud de l’Afrique, zones les plus touchées dans le monde par le sida. Dans ces deux essais, c’est un autre antirétroviral qui est diffusé dans l’organisme: la dapivirine, qui empêche la réplication du virus du sida. Mais ce modèle a une durée de vie plus courte que celui testé prochainement par l’université Northwestern, puisqu’il doit être remplacé tous les 30 jours. Les résultats des deux études consacrées à cet anneau devraient être rendus publics en 2015 ou 2016.
Pour l’heure, le préservatif, masculin ou féminin, reste donc la seule protection complète contre les infections sexuellement transmissibles, rappelle le «Figaro».
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