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Alcoolisme fonctionnel: une forme d'addiction qu'on ne soupçonne même pas...

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Selon diverses études, le fait de consommer de grandes quantités d'alcool de façon ponctuelle, ou l'habitude d'en boire une très faible dose de façon régulière, peuvent s'apparenter à une addiction aussi discrète que dangereuse.

© Tomas Rynkiewicz

Peut-on être alcoolique sans le savoir? La question est d'autant plus compliquée qu'elle varie selon les cas... D'après les chiffres de l'Office fédéral des statistiques, une consommation chronique devient dangereuse dès le moment où elle dépasse deux verres quotidiens pour les femmes, et 4 verres pour les hommes. Les buveurs occasionnels ne sont pas blanchis pour autant, puisqu'une ivresse ponctuelle dépassant six verres est tout aussi risquée.

Et qu'en est-il des buveurs «sociaux»? Ceux qui s'octroient un petit verre, plusieurs fois par semaine, entre collègues, au bord du lac, durant un barbecue? Cette habitude semble bien inoffensive, d'autant plus qu'elle se limite à une toute petite quantité d'alcool quotidienne. Pas de risque de devenir dépendant ainsi, non? Malheureusement, c'est loupé... Selon le médecin britannique Iqbal Mohiuddin, les personnes qui s'octroient un petit verre trois, quatre ou cinq soirs de suite, pourraient bien appartenir à la catégorie des «alcooliques fonctionnels».

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Qu'est-ce que c'est?

Cette forme de dépendance qui s'éloigne de l'idée que nous nous faisons de l'alcoolisme, et ne se traduit pas par les comportements que nous lui associons généralement (mains tremblantes, envie de boire dès le matin...). Selon diverses études, le fait de consommer de grandes quantités d'alcool de façon ponctuelle, ou l'habitude d'en boire une très faible dose de façon régulière, peuvent s'apparenter à une addiction aussi discrète que dangereuse.

Ainsi qu'Iqbal Mohiuddin l'expliquait au «Sun», le terme «fonctionnel» désigne justement l'absence de symptomes: les personnes souffrant de cette forme d'alcoolisme mènent leurs vies sans le moindre souci et peuvent occuper des postes très exigeants sans que leur dépendance n'entrave leurs activités. Ce n'est qu'au moment où ils commencent à ressentir certains désagréments physiques, que le trouble est diagnostiqué. Il est donc possible de vivre ainsi durant plusieurs années, sans savoir qu'il y a un problème. Voilà qui est plutôt inquiétant...

«Ces personnes travaillent souvent dans des milieux où le fait de boire est accepté, et presque attendu d'eux, indique l'expert, toujours au «Sun». Et soudain, ils commencent à se sentir nauséeux tous les matins, et éprouvent le besoin de boire un verre lorsqu'ils veulent décompresser... Il arrive aussi que leur partenaire se mette à leur fasse des remarques, mais ils choisissent d'ignorer l'inquiétude de leurs proches, plongés dans un déni total.»

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Les quatre questions à se poser

Afin d'identifier l'alcoolisme fonctionnel, il suffit de se poser ces quatre questions, élaborées par Iqbal Mohiuddin:

  • 1. Vous êtes vous déjà dit «bon, la je devrais peut-être diminuer ma consommation d'alcool»?
  • 2. Vous êtes vous déjà senti exaspéré ou énervé, après que des proches vous aient adressé des remarques, quant à votre consommation d'alcool?
  • 3. Vous arrive-t-il de vous sentir coupable d'avoir bu, ou des événements (paroles, choix...) que votre consommation à provoqués?
  • 4. Ressentez-vous parfois le besoin de boire un verre, dans le but de vous sentir mieux, ou de décompresser?

Répondre «oui» à aumoins deux de ces questions peut signifier qu'il y a un problème quelque part...

Une bonne résolution?

Les leçons que nous pouvons tirer de cette recherche? Dorénavant, on évite de se laisser aller durant le week-end (oui, même le vendredi soir!) en se raisonnant: le corps ne peut supporter qu'une seule unité (une bière, ou un petit verre de vin) par heure! Et on ne boit pas pour «se sentir mieux», mais pour «se sentir ENCORE mieux!». Voilà une règle très importante à respecter.

La solution pour ne pas craquer devant une part de gâteau ou une cigarette? La méditation!


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