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Impatiente
Fan des contes de Perrault et des dessins animés Disney, je me réjouis de voir ce que le film va donner.

Amusée
Pour nous faire patienter, Disney sert un amuse-bouche givré: le court-métrage de la Reine des neiges, «Frozen Fever». La pauvre Elsa, maîtresse du froid, a attrapé un rhume. Le comble! (Le teaser du petit film se trouve sur notre site)

Satisfaite
L’histoire commence dans une temporalité éloignée avec la jeunesse heureuse de Cendrillon (jouée par Lily James, vue dans «Downton Abbey»). On suit le conte: la mère meurt et après le deuil, le père se remarie.

Ravie
Arrivée de la méchante belle-famille: Cate Blanchett incarne une magnifique marâtre. Les scénaristes ont eu la bonne idée de s’attarder sur la vie intérieure du personnage. La vilaine femme simplement cruelle prend de la profondeur grâce au jeu de l’actrice qui lui rend sa part d’humanité.
Les créateurs ont fait l’effort d’aller chercher chez les frères Grimm pour ne pas reprendre bêtement la trame de Disney. Cendrillon demande une branche d’arbre à son père, ce dont les scénaristes vont se servir comme image du décès de la figure paternelle. C’est donc bien à une nouvelle «Cendrillon» que l’on a affaire. Par la même occasion, la mort du personnage interprété par Ben Chaplin (connu pour «La ligne rouge» ou «calculs meurtriers») permet d’éviter une situation illogique, celle du père inactif face à la détresse de sa fille (comme on le lit dans le conte allemand).

Déçue
Première déception: les prises de vue sur le château du Prince charmant (interprété par Richard Madden de «Games of Thrones») et les paysages qui l’entourent ne sont pas réels. Ces effets spéciaux évidents dérangent le visionnage.

Choquée
Mais hey! Cendrillon rencontre… non rien, je ne vais quand même pas vous gâcher la surprise!

Heureuse
Le film ne fait pas défaut au dessin animé lorsque la marraine débarque au secours de Cendrillon. Helena Bonham Carter («Fight Club», «Alice au pays des merveilles», «Harry Potter») revisite la bonne fée en lui donnant un caractère très comique. La scène de métamorphose reste traditionnelle tout en nous surprenant. Chapeau!

Perplexe
Oops! Pour ne rien oublier du bal, Cendrillon s’empresse de noter ses souvenirs avec… un crayon à papier Caran d’Ache jaune au bout gris (oui oui, celui-là même que vous utilisez aussi): léger anachronisme… On dira que c’est pour rappeler que Cendrillon n’est pas si éloignée de nous, hum. A moins que l’anniversaire de la marque (qui fête ses 100 ans) y soit pour quelque chose…

Contente
La morale est adaptée à la société actuelle, et c’est une bonne chose. La dimension pieuse laisse toute la place à la question des apparences et de la peur du rejet d’autrui. Le plus grand risque que Cendrillon prend, c’est de se montrer telle qu’elle est, sans fard ni mensonge…

Pas terrible
Petit souci, la morale est ici presque contradictoire avec le mantra ressassé durant le film, à savoir «ne pas voir le monde comme il est, mais tel qu’il pourrait être». Il y a un problème de logique, néanmoins les deux idées restent positives, si on comprend la seconde en qualité d’encouragement à espérer le meilleur.

Ravie
Il faut le dire, le film s’adresse essentiellement aux plus jeunes. En effet, les personnages sont très lisses, voire même un peu niais si on les regarde avec des yeux d’adulte, comme lorsque les amoureux dansent, pleins d’émotion. Toutefois, une romance naïve n’a jamais fait de mal à personne. Le film est léger et drôle, on peut donc accompagner les petits avec plaisir.

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