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La chute libre indoor, vous connaissez? Vous avez certainement déjà vu des photos, voire des vidéos, de ces grands tubes, équipés d’une soufflerie très (mais alors très) puissante, qui permet de recréer les conditions d’un saut en parachute, tout en restant à l’intérieur. Alors certes, plus besoin de monter dans un avion, mais les sensations fortes restent au rendez-vous. Envie d’essayer? ça tombe bien, le premier simulateur de chute libre de Suisse romande ouvre ses portes dans quelques jours (une structure approchante existe à Zurich, mais fermera vers la fin de l’année). Et ça se passe à Sion. Du coup, on s’est dit qu’on allait tester cette drôle d’invention.

L’adrénaline commence à monter. Mon instructeur, Rafael, m’emmène dans la salle de briefing. Combinaison seyante, lunettes protectrices, casque, boule quiès. Me voilà paré. En quelques minutes, mon coach venu d’Autriche m’explique le b.a.-ba de la chute libre indoor. Maître mot: être détendu, et sourire. Sourire, exactement. Ça aide, paraît-il, à ne pas avoir les joues qui partent dans tous les sens. Nous grimpons les escaliers qui nous mènent au cœur de la structure. Une grande et belle salle, joliment décorée, agrémentée d’un bar où se sustenter (après avoir testé la chute libre, il vaut mieux…). Cette fois, impossible de revenir en arrière. Nous pénétrons dans le sas, antichambre du fameux tube transparent. Rafael me précède à l’intérieur du tube, marchant sur la grille. En dessous, 8 mètres de vide, et l’immense turbine. Au-dessus, 14 mètres de hauteur. A mon tour, j’entre dans le tube, les bras plaqués contre ma poitrine. Mon coach me fait basculer vers l’avant, j’ouvre mes bras et mes jambes, comme il me l’a appris. Magique. Voilà que je flotte dans l’air.

Superman ou Peter Pan

Immédiatement, toutes craintes s’évaporent. Je suis Superman. Ou Peter Pan. Et Rafael est mon ange gardien, me retenant, me guidant, me montrant comment prendre de la hauteur en baissant simplement la tête, comment redescendre, comment tourner. Grisant. Et comme je suis un bon élève, il me fait un signe avec le pouce vers le haut, pour savoir si j’ai envie de «monter». Oui, bien sûr! Il s’agrippe donc à moi, et nous commençons à tourner dans le tube, et à monter, monter. Après quelques tours là-haut, nous redescendons comme deux feuilles. Dernière petite manœuvre pour réussir à «s’extraire» du tube, et la promenade en apesanteur est déjà finie. Cela a duré quelques minutes, mais mes bras sentent l’effort fourni (et le lendemain encore davantage!). J’ai de la chance, Rafael me propose un deuxième tour.

Conclusion: entre amis, en famille, pour une sortie entre collègues ou à l’occasion d’un enterrement de vie de jeune fille, une activité étonnante, à tester au moins une fois dans sa vie si on aime les sensations fortes. Avec un peu de chance, on pourra apercevoir l’un des instructeurs du simulateur – des champions dans leur domaine, venus de toute l’Europe – faire une petite démonstration. Epoustouflant. Géraldine Fasnacht, notre championne nationale de sports extrêmes, est d’ores et déjà une habituée des lieux.

Pour plus d'informations: www.realfly.ch (à partir de 59 fr. pour 2 minutes)

DR
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Sous les pieds de Rafael, 8 mètres de vide.

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