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Les Radieux, de Marie Perny

La douceur d’un conte

Délicatement, un peintre veuf raconte ses journées à sa femme morte il y a dix ans: «Camille, ma chère amie, vous me manquez.» Il évoque les couleurs des iris, le jardin, les ciels, des tableaux, une fête. Mais l’atmosphère sépia est vite hachurée par les aléas contemporains. Un mauvais gamin force la porte de la cave du vieil artiste et vient mettre le feu à son atelier. Au procès, que fait le peintre? Il croque la lueur marron du regard du garçon. Et il ne s’arrête pas là. Malgré les hauts cris de sa fille, il va à la rencontre de la mère du voyou, de son quartier, armé de ses crayons. Il tisse de nouveaux liens, faisant se lever un vent d’espoir. Et le miracle, c’est que… la fable ne donne pas dans la niaiserie. Car l’écriture voyage: chaque personnage a son moment où il tisse lui-même ses mots et son histoire. Ce joli roman – qui ne finit pas très bien – est par ailleurs le premier d’une artiste qui brode des paroles pour des chansons et, littéralement, des phrases sur des draps.

«Les Radieux», de Marie Perny, Editions de L’Aire, 122 p.


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