culture
Ceux qui restent, de Jane Casey
Le temps n’efface pas tout
Elle enseigne sans passion dans un collège pour jeunes filles de bonne famille et vit avec sa mère alcoolique dans leur maison figée en 1992, année de la disparition de son frère. Quand elle découvre le corps d’une de ses élèves en faisant du jogging dans les bois, Sarah se retrouve mêlée à l’enquête et devient la cible des médias, ravivant une blessure jamais guérie. Ecrit à la première personne, le récit est entrecoupé de bribes du passé selon une tactique narrative classique du style polar. L’intrigue se dévoile ainsi peu à peu avec une sensibilité toute féminine et un dénouement forcément sordide. Le plus cruel n’est peut-être pas de partir prématurément mais de devoir continuer à vivre.
Ceux qui restent, de Jane Casey, Presses de la Cité, 458 p.
Notre avis: 4/5
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