culture
Certaines n’avaient jamais vu lamer, de Julie Otsuka
Destin universel
Elles traversent l’océan pour rejoindre des maris japonais dont elles ne connaissent qu’une photo (pas toujours la bonne).Au rêve doux et palpitant d’une vie hors rizières, succèdent la nuit de noces, le travail harassant, l’humiliation par les maris et les patrons, les enfantements. Leur mère l’avait dit: «Tu verras, les femmes sont faibles, mais les mères sont fortes.» Et puis, au moment où la vie semble s’alléger, la seconde guerre envoie les Japonais en camps d’internement les privant de tout ce qu’ils ont construit. Poétiquement, avec la grâce des mots du quotidien intime, l’auteure fait parler ces femmes, mêlant leurs destins. Pour ce petit chef-d’œuvre, elle a reçu le «PEN Faulkner Award for fiction».
Certaines n’avaient jamais vu lamer, de Julie Otsuka, Ed. Phébus, 142 p.
Notre avis: 5/5
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