culture
Blanc-Bec, de Monica Cantieni
Roman suisse
Le pouvoir des mots Quelque part en Suisse allemande, une petite fille très myope «entre par la porte» dans la vie d’un couple de marginaux. L’enfant revient de loin: un foyer rempli de cas sociaux où il est difficile d’échapper à un destin violent. Elle a envie que ses nouveaux parents la gardent. Pour comprendre comment tourne le monde chez ces gens, elle qui se sent «pauvre en mots» se met à collectionner ceux-ci dans des boîtes d’allumettes. C’est elle qui nous raconte sa nouvelle vie dans ce roman haut en couleur mais tout en finesse.
On rit, on pleure, et on découvre une Suisse bigarrée et multiculturelle. Le problème, c’est que les étrangers vivent dans la peur et des enfants clandestins dans les armoires. Ce sont les années 70.Mais ce pourrait être aujourd’hui.
Blanc-Bec, de Monica Cantieni, Ed. Libella/Maren Sell, 207 p.