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«Blanche-Neige»: le match des reines
Après les vampires et la mythologie, les contes des frères Grimm sont leur nouveau dada. Deux versions de Blanche-Neige débarquent ce printemps sur les écrans avec deux reines très contrastées qui éclipsent la vraie héroïne. Comparaison.
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| L’ambiance |
Une épopée fantastique annoncée comme une trilogie, nouvelle saga dans le style Twilight ou Harry Potter. Sombre, très sombre. |
On rigole dans cette version féministe où Blanche-Neige, sa belle-mère et le Prince forment un triangle amoureux sans pitié. Un film de cape et d’épée avec un final bollywoodien! |
| La reine |
Charlize Theron est une sorcière avide de pouvoir. Elle aspire la vie de ses victimes pour rester jeune et veut supprimer Blanche-Neige pour rester la plus belle, comme dans le conte. |
Julia Roberts a été choisie pour incarner la reine, cassante et tyrannique mais drôle, le capital sympathie de l’actrice adoucissant le mythe. |
| Les autres |
L’évanescente Kristen Stewart (Blanche- Neige) séduit le chasseur venu pour la tuer (Chris Hemsworth et ses muscles en pâte à pain, vu dans Thor). Il devient son maître d’armes. |
L’innocente Blanche-Neige est campée par Lilly Collins, fille de Phil, et le Prince par Armie Hammer, une belle gueule vue dans Gossip Girl et J. Edgar (il y joue l’amant de Di Caprio). |
| La morale |
Walt Disney avait fait du conte original une version très édulcorée, on revient ici à une épopée gothique et très esthétique, une fresque aussi ambitieuse que Le Seigneur des Anneaux. |
Entre Robin des Bois et le girl power, où les pauvres triomphent et où c’est plutôt Blanche-Neige qui sauve le pauvre Prince. |
| Sortie |
Blanche-Neige et le chasseur, le 13 juin 2012. |
Blanche-Neige (titre en anglais Mirror, mirror, comme la célèbre réplique), le 11 avril 2012. |
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