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Premier tatouage: ce qu’il faut savoir avant de se lancer

Premier Tatouage
© Getty Images

Ça y est, vous êtes décidée: vous allez (enfin!) vous faire tatouer. Un mandala, une aquarelle ou une jolie fleur des champs, vous n’avez pas encore pris la décision. Mais déjà, une foule de questions vous assaille et la tachycardie guette. Pas de panique: 3 experts romands ès tattoo sont là pour vous répondre… et vous rassurer.

Comment bien choisir son tatoueur?

Le premier réflexe: visiter le site internet et le compte Instagram de plusieurs artistes. «Une fois que l’on en a sélectionné un, il faut prendre le temps d’aller voir son travail et de discuter avec, note Cédric Cassimo du salon Mosaics Tattoo, à Lausanne. Il faut faire attention de choisir un tatoueur qui maîtrise le style recherché.» Car s’il est super doué pour les lettrages romantiques, pas sûr qu’il le soit autant pour dessiner des formes géométriques…


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Comment éviter les arnaques?

Un tatouage coûte cher, il faut donc se méfier des «prix cassés» et autres «offres à ne pas manquer». Les coûts varient autour de 200 à 300 fr. de l’heure. «Avant de se lancer, il vaut mieux se renseigner dans le milieu des adeptes du tatouage, via les réseaux sociaux par exemple, recommande Céline du salon Tattoo Spirit à Fribourg. Et il ne faut surtout pas se gêner de poser toutes les questions qui nous viennent à l’esprit lorsque l’on rencontre le tatoueur.» Si le feeling ne passe pas, si l’on ne se sent pas à l’aise, on poursuit ses recherches jusqu’à trouver celle ou celui qui nous mettra pleinement en confiance.

Est-ce que ça fait mal?

Malheureusement… oui. A tous les coups. «Le tatouage fait mal. La première, la deuxième fois et toutes les autres aussi, explique Mademoiselle Louise du salon Dropin Shop à Lausanne. Ce n’est pas abominable, loin de là. Il n’y aurait pas autant de gens tatoués sinon. Et il faut savoir qu’il y a des emplacements plus douloureux que d’autres, comme les doigts ou la cage thoracique.» Pour un premier passage à l’acte, on réfléchira avec soin à l’endroit désiré. Attention également à ce que ce dernier puisse être dissimulé facilement si besoin. On évite le cou, les mains et le visage. «Même si le tatouage est de plus en plus toléré, il existe encore des contextes tels que la recherche d’un emploi ou d’un appartement où il pourra vous desservir», poursuit la spécialiste.

Un tatouage, est-ce forcément épuisant?

Rester plusieurs heures dans la même position, lutter pour ne pas hurler et rester digne face à la douleur, ça fatigue. Vraiment. «Lorsque l’on rentre chez soi après une session de 3 heures ou plus, on est dans le même état qu’après une journée de ski: on a mal partout, note Mademoiselle Louise. En général, on a juste envie de s’affaler dans son canapé et de ne plus bouger.» Inutile donc de prévoir une session shopping ou une tournée des bars à Genève. Une série TV à dévorer et un bol de pop-corn devraient amplement suffire à votre bonheur.


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Comment bien s’y préparer?

«C’est une journée particulière: il est nécessaire de venir reposé, hydraté et nourri», résume Cédric Cassimo. On prévoit également des petits en-cas à grignoter pour éviter les coups de barre. Et le jour J, on se concentre sur sa respiration si l’on sent le stress monter. Bien sûr, on peut également demander au tatoueur de faire une ou plusieurs pauses durant la séance, de quoi souffler, reprendre ses esprits et être prêt pour la suite. Courage, c’est bientôt terminé!

Des conseils pour choisir le bon motif?

Cette question est très personnelle. «A part l’esthétique et les tendances actuelles, les motifs sont pour la plupart la traduction d’un événement de la vie de la personne, une histoire de famille, le reflet d’une passion», constate Céline. «Une fois l’idée définie, il est intéressant de la soumettre à quelqu’un du métier, parce qu’il y a un certain nombre de contraintes techniques qui influenceront peut-être le dessin», ajoute Mademoiselle Louise.


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Que se passe-t-il… après?

«Les premiers jours, le tatouage reste sensible, révèle Mademoiselle Louise. Il brûle un peu, comme la sensation de ces écorchures que l’on se faisait aux genoux étant enfant. Et sous la douche, il nous rappelle les coups de soleil.» On veille à bien respecter les consignes d’hygiène délivrées par le tatoueur. Et l’on prend garde aux recommandations de base: pas de soleil ni de piscine ou de mer durant un mois, aucun contact avec des surfaces qui ne sont pas 100% clean (on évite de s’appuyer contre l’arrêt de bus ou de se faire toucher par des doigts qui ne sont pas propres). Mais, surtout, on se félicite d’avoir sauté le pas. D’avoir dépassé nos peurs et réalisé un projet qui nous tenait à cœur.

Malgré vos craintes et vos doutes, vous vous êtes fait tatouer? Comment avez-vous vécu cette première expérience? Avez-vous des conseils à donner à celles et ceux qui souhaitent se lancer? Racontez-nous votre histoire, envoyez votre témoignage à l’adresse femina.web@femina.ch.

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