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Anouk Danthe la magicienne

Ce qu’elle fait Revelation, la marque d’Anouk Danthe et de son compagnon Olivier Leu porte bien son nom. Sur les modèles de la collection créée en 2007, le squelette du mécanisme se révèle sous le cadran parfaitement lisible grâce un système optique basé sur la polarisation. Une gamme de montres qui s’adresse aux «audacieux, ceux qui regardent au-delà des marques», explique la cheffe d’entreprise. Pour ceux qui aiment, aussi, allier horlogerie de haut vol et modernité absolue. Sous la charpente en bois de l’ancien collège de Lully-sur-Morges transformé en atelier, les deux designers industriels inventent et gèrent une quarantaine de sous-traitants, et donnent du temps au temps. Il faut en effet un mois pour assembler la R01, le premier de leurs modèles qu’ils ont dévoilé à Bâle l’an dernier.

Qui elle est C’est à l’âge de 7 ans, en s’installant non loin de la vallée de Joux avec ses parents, que la Vaudoise découvre le monde de l’horlogerie. Neuf ans plus tard, observant un mouvement de montre à l’aide d’un binoculaire, elle rêve d’un métier dans la branche. Diplômée en design industriel, Anouk fait ses armes chez Jaeger-LeCoultre, puis chez Omega et Audemars Piguet. A 42 ans, Anouk Danthe partage aujourd’hui son temps entre ses créations horlogères et sa société de consulting de valorisation du vignoble suisse, sa seconde passion.
www.revelation-watches.com

Vanessa Bardet dompte l’infiniment petit

Ce qu’elle fait «De la minutie, du soin, de la patience…» C’est ainsi que Vanessa Bardet, horlogère pour Audemars Piguet au Brassus, définit les qualités que requiert l’exercice de son métier. Huit heures par jour, la loupe vissée sur l’œil et les brucelles en main, elle se concentre sur l’infiniment petit de son ouvrage, partant du mouvement de base jusqu’à l’emboîtage. Dans ce prestigieux atelier des spécialités inondé de lumière, dont les modèles coûtent entre quelques dizaines de milliers de francs et le million, elle travaille sur les montres à complications. Ici, elle ajoute le quantième perpétuel pour afficher lune, date, jour, mois et année bissextile; là, elle assemble l’équation du temps qui donnera l’heure de lever et de coucher du soleil.

Qui elle est A 31 ans, cette maman de deux enfants est une «vraie Combière, née à la Vallée, avec l’accent!» De son papa horloger, elle tire sa vocation précoce pour ce métier. C’est donc logiquement qu’elle intègre, dès l’âge de 15 ans, la prestigieuse marque Audemars Piguet pour y faire son apprentissage, entamer une carrière à l’atelier d’assemblage, avant d’intégrer, en 2001, celui des spécialités dirigé par Régis Meylan. Fière d‘appartenir à ce lieu «où l’on fait de si belles choses», Vanessa, accro aux sports en tout genre, espère un jour exercer ses talents et sa rigueur dans la fabrication des «grandes» complications.
www.audemarspiguet.com

Alexia Steunou réinvente le temps

Ce qu’elle fait Sous le toit en pente de la manufacture de Fleurier, au-dessus de Neuchâtel, Alexia, 38 ans, est l’une des quatre designers de Parmigiani. Son rôle? «Dessiner les futurs modèles, produits et objets d’exception.» Des montres, bien sûr, comme la Bugatti Super Sport dont les croquis ornent encore un coin de son bureau. Et aussi des pendulettes, à l’image de cette merveille, chat noir d’obsidienne à la poursuite d’une étincelante souris qu’il ne saisira jamais. Pour cette marque, la designer industrielle aime ce qu’elle fait car «Parmigiani, c’est la rigueur helvétique, mais aussi l’esprit latin, la sensualité, l’émotion».

Qui elle est Née en France, Alexia a 4 ans lorsqu’elle arrive en Suisse. Le dessin est sa passion et, à l’heure de se choisir un métier, son goût pour l’art et la création la pousse vers un apprentissage de graveuse à l’Ecole d’arts appliqués de La Chaux-de-Fonds. Après un job dans l’atelier de montage chez Longines, la jeune femme retourne à l’école de La Chaux-de-Fonds pour obtenir son diplôme de designer industriel avant de rejoindre la maison Parmigiani en 2008. Son inspiration, cette marathonienne la trouve le plus souvent lorsqu’elle enchaîne les foulées: «Quand je cours, j’ai des tas d’idées, ça me vide l’esprit de tout le reste.»

www.parmigiani.ch

Lucile Prache/Virginie.fr
1 / 2© DR
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