fashion week
Les fashion week pour les nulles
1. Un défilé, ça coûte cher. Vrai.
Effectivement, le prix d’un show peut atteindre 300 000 francs pour une durée de 15 minutes en moyenne. On comprend pourquoi les mannequins (une cinquantaine de passages environ) marchent si vite.
2. Les fashion shows sont ouverts au public. Faux
Leur but étant de générer de bonnes affaires, seuls les acheteurs de grands magasins, les meilleurs clients des marques, la presse internationale et les people sont invités.
3. À l’instar de Karl Lagerfeld, il faut porter des lunettes de soleil à un défilé. Faux
Le dress code est libre! Même si, pour l’occasion, de nombreuses fashionistas se hissent sur leurs plus beaux talons, se glissent dans leur jupe crayon et portent leur sac tout contre elles, la vérité est qu’on peut venir en baskets, en jean ou en short.
4. Toutes les villes du monde proposent une Fashion Week. Vrai et faux
Techniquement, chaque ville peut en organiser du moment qu’un ensemble de créateurs choisissent d’y présenter leurs collections. Disons que São Paulo et Tel-Aviv ont plus d’atouts que Sierre et Moudon (qui peineraient à décoller).
5. Anna Wintour en chair et en os fait peur. Faux
Loin des projecteurs et des attaques en mode rafale des photographes, la rédactrice en chef du Vogue USA est un ange souriant qui échange volontiers ses impressions avec ses voisins des premiers rangs.
6. Les enfants sont interdits. Faux
On peut voir des journalistes contraindre leurs bambins à faire l’école buissonnière… Les Beckham emmènent parfois toute leur progéniture, Harper Seven compris, pour assister au show de leur maman Victoria à New York.
7. Il est facile de faire des selfies avec Kim Kardashian et plein d’autres stars. Vrai et faux
Les célébrités américaines arrivent au dernier moment, avant que le défilé ne débute, au bras de leur garde du corps. Elles subissent immédiatement l’assaut des paparazzis. Pour une photo, il vaut mieux viser les actrices françaises telles que Louise Bourgoin ou Leïla Bekhti.
8. Les mannequins ont-ils des superpouvoirs pour tenir le rythme? Faux
Mais effectivement, c’est incroyable: par saison, un modèle peut «marcher» pour une cinquantaine de défilés. Dans les coulisses, les mannequins ont tout de même de quoi se ravitailler. On a vu les repas en barquette et les eaux minérales de nos propres yeux…
9. New York, Londres, Milan et Paris sont les quatre villes les plus importantes. Vrai
Pour des raisons historiques, elles sont étiquetées capitales de la mode.
10. La Suisse a ses Fashion Weeks. Vrai
Quasi! Genève et Zurich ont des fashion «days»… Les codes sont les mêmes que ceux des Fashion Weeks d’origine contrôlée: lieux spectaculaires, défilés, événements phares, présentations dans des showrooms, soirées VIP, etc. (Infos sur Genève voir modesuisse.com, sur Zurich voir mbfashiondays.ch).
11. Leur rythme est bisannuel. Vrai
Comme les supermarchés qui vendent des œufs de Pâques en février, la mode a toujours des mois d’avance sur le calendrier. En septembre, les maisons présentent leurs collections pour l’été de l’année suivante. Et en janvier/février, pour l’hiver d’après.
12. Le prêt-à-porter est différent de la haute couture. Vrai
Le prêt-à-porter est vendu en boutique six mois après le défilé tandis que la haute couture est réservée à une clientèle exclusive et financièrement à l’aise (200 personnes environ dans le monde). Les grandes maisons qui peuvent s’offrir le luxe de produire de la haute couture utilisent celle-ci comme un laboratoire de création. La Fédération française de la couture gère ce secteur.
13. On y présente les tendances de la mode féminine. Faux
Il existe également des semaines consacrées aux collections de mode masculine à Milan et à Paris. Cependant, une poignée de défilés de mode féminine intègrent des collections homme comme Burberry ou Lacoste par exemple.
14. Les tenues vues sur les podiums sont parfois impossibles à porter. Vrai
Les vêtements présentés ne sont en effet pas toujours destinés à être portés tels quels. Et une grande partie d’entre eux ne seront même jamais fabriqués. L’essentiel est l’inspiration... La collection (souvent différente) sera ensuite montrée aux acheteurs en showroom, sur cintres.
Directrices artistiques
Chez Sonia Rykiel, un vent de renouveau va souffler sur la collection Printemps/Eté 2015… La créatrice française Julie de Libran, ancien bras droit de Marc Jacobs et arrivée en mai dernier, en découdra avec l’ADN de la marque célèbre pour ses créations en tricot.
Chez Hermès, la créatrice française Nadège Vanhee-Cybulski succédera à Christophe Lemaire après la collection Printemps/Eté 2015. Y insufflera l’ex-collaboratrice de Céline et Martin Margiela une touche féminine? Elle vient après deux hommes, dont Jean Paul Gaultier…
