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Dimanche

8 h 00. Ouf, dans le train. Me suis changée trois fois avant de partir. « Qu'est-ce que je vais mettre? » est LA question existentielle de mon séjour à Paris.

15 h 30. Un saut au show-room Camper où l'on me parle en allemand parce que j'arrive de Suisse. Logique.

16 h 45. Je troque mes baskets pour des escarpins dans les toilettes sales d'un café avant le défilé John Galliano. Et oui, c’est aussi ça la vraie vie glamour de la Fashion Week.

17 h 00. Au défilé John Galliano, je papparazzise Alizée, Lambert Wilson. Élie Simoun me file entre les jambes. Pour votre info, mes escarpins ont fait un tabac auprès de Mme ELLE Norvège...

18 h 00 et quelques. Arrivée essoufflée au défilé Akris. Je boitte à moitié devant les collègues journalistes suisses. Je m’assoie en souriant dignement. Pourquoi, je n’ai pas de chauffeur au juste moi ?

18 h 00 et du retard. La collection de notre compatriote saint-gallois Albert Kriemler est à couper le souffle. À peine le show fini, une consœur d'un autre titre me dit: « on court! ». Je dis oui et je pense: « oh non, pas avec ces chaussures »...

19 h 00. Je bois une flûte de champagne en backstage. #VDM

Lundi

8 h 30. Nourrie, propre et bien coiffée, je suis en forme pour ma deuxième journée. D'autant que j'ai mis ma robe en dentelle bleu lavande Paul & Joe Sister et pris mon sac Sex Pistols. #fashionistaforever

11 h 15. Après la présentation Swarovski et celle de Tara Jarmon, on m'offre un chocolat chez Maxim's. Pour la route, me dit le joli serveur. Smiley sourcils levés.

12 h et du retard. Défilé Léonard que j'observe finalement depuis les coulisses, ne pouvant rien photographier depuis ma place. Impressionnante, la différence entre la démarche des mannequins devant ou pas devant les photographes. Elles souffrent, je compatis...

16 h 00. Ma première terrasse de l'année. Je sens que j'attrape froid et un coup de soleil sur le nez. Note pour plus tard : demander une prime de risque Fashion Week.

Mardi

10 h 00. Vite vite vite! Je ne veux pas rater le show Jean Charles de Castelbajac! Je cours comme Andréa, dans Le Diable s’habille en Prada.

12 h 31. Devant l'Oratoire du Louvre, c'est la bousculade. La rue est petite, les voitures qui frôlent la foule agitée me font peur. Certains looks aussi.

12 h 39. À l'intérieur, je traque le people. Chantal Thomass, Izia Higelin, etc...(allez donc voir sur notre compte Instagram) et surtout le beau, le sublime, le magnifique fils de Jean-Charle de Castelbajac, Louis-Marie... Smiley avec les yeux en forme de cœur.

12 h 30. Le défilé est fou, créatif, mystique, c'est JCdC tout craché! Je me retrouve à côté de Chantal Thomass qui me sourit comme si on se connaissait. C’est le cas en fait, depuis que je suis en âge de porter de la lingerie fine.

15 h 30. Je me promène dans l'exposition laboratoire de Junko Shimada. Quand soudain, cauchemar. Je me retrouve nez-à-nez avec une jeune femme qui porte le même bomber japonisant que moi. Sacré marque espagnole qui se vend partout! #Zaraddict

17 h 30. Défilé Shiatzy Chen. Oh mon Dieu ! Jessica Alba est là. Elle est encore plus belle que dans les films. Je réussis à la prendre du bout de l'iPhone et tombe dans la bousculade générale, mais cela ne fait rien. C'est le risque du métier.

19 h 39. Petites retouches à l'hôtel après ma chute.

20h45. Au défilé Hermès. Un verre de spritz à la main, je me retrouve face à Roger... Smiley avec grimace. Roger, c'est l'homme qui m'a suivie comme mon ombre lors d'une précédente Fashion Week. Bien sûr, il me reconnaît immédiatement. Comment lui échapper? Le défilé commence. Je m'éclipse. Ouf, sauvée !

22h 38. Je suis de retour à l'hôtel saine et sauve. Note pour demain : me nourrir.

Mercredi

6 h 30. Le réveil sonne le glas. C'est le dernier jour de la Fashion Week : smiley qui pleure.

10 h 30. Cour Carré du Louvre. Je découvre la scénographie imaginée par Marc Jacobs pour Louis Vuitton et déjà je sens que je vais vivre un instant magique. Nous sommes dans un couloir d'hôtel. Les mannequins sortent en nuisette, peignoir, robes revisités. Et l'on imagine, dans la chambre, l'amant laissé là, pour une heure, ou pour la vie... C'est beau, vrai, habité. Puis c'est l'ovation. Marc sort en pyjama rouge. Je suis émue aux larmes et je croise le regard de femmes qui, comme à la sortie d'un cinéma, essaie de cacher qu'elles ont pleuré.

14h15. Je me rends au show room d'Hermès où je m'extasie devant le travail du cuir et les finitions. Christophe Lemaire est rentré très inspiré d'un voyage en Mongolie, me souffle-t-on. Je craquerais bien pour ce sac à dos qui ne sera jamais commercialisé : c'est du cheval.

17 h 00. Le train pour Lausanne me pousse à réaliser que la Fashion Week, voilà, c’est fini. Un grand merci à la RATP, sans qui tout ceci n'aurait pas été possible. Et vivement septembre pour la suite!

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