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Baselworld donnera le pouls de l'horlogerie pour 2014

Lors de cet événement qui ouvre à la presse mercredi 26 mars 2014 et le lendemain au public, considéré comme la «grande messe de l'horlogerie», quelques 100 000 visiteurs et 3500 journalistes sont attendus, selon les organisateurs.

Près de 1500 exposants seront présents, proposant des modèles pour tous les styles et tous les budgets, des petites montres de sport abordables à la fine fleur de l'horlogerie mécanique suisse, avec des pièces dont le prix peut dépasser la barre du million de francs suisses (plus de 800 000 euros).

Le salon accueillera cette année encore certaines des plus grandes griffes de la profession, à l'image d'Omega, Breguet et Blancpain, les marques de prestige de Swatch Group, ou encore des maisons indépendantes telles Patek Philippe, Rolex ou Chopard.

Hublot, une des marques du géant français du luxe LVMH, y dévoilera notamment une montre dont le cadran est réalisé en cristal d'osmium, un nouveau matériau, a indiqué la maison en exclusivité.

Alors que les marques de prestige multiplient les innovations pour proposer aux collectionneurs des modèles qu'ils ne retrouveront pas à tous les poignets, Hublot s'est associé à une équipe de scientifiques suisses qui ont mis au point un nouveau procédé pour travailler l'osmium, un métal de la famille du platine qui compte parmi les plus rares au monde. Cristallisé, celui-ci donne un matériau d'une rare brillance, a expliqué Hublot.

Les marques rivaliseront encore une fois d'ingéniosité pour attirer l'attention sur leurs nouveautés. A l'approche des fêtes de Pâques, le joaillier genevois Shawish présentera ainsi un exemplaire d'oeufs en chocolat, renfermant un de ses nouveaux bijoux.

A moins de trois mois du coup d'envoi de la Coupe du monde au Brésil, le salon fera également la part belle au ballon rond. L'horloger suisse Jeanrichard, qui vient de signer un partenariat avec Arsenal FC, fera notamment venir le Français Robert Pirès pour dévoiler les éditions limitées crées pour le club anglais.

Le salon de Bâle est un des temps forts de l'année pour le secteur de l'horlogerie après celui qui se tient à Genève en janvier. Les détaillants y passent la plus grosse partie de leurs commandes annuelles et l'événement est très suivi des analystes financiers qui viennent y prendre le pouls du secteur du luxe.

«Concernant la demande, cette édition va probablement être une des plus incertaine depuis l'effondrement de 2009 à cause du déclin en Chine», a estimé Jon Cox, analyste chez Kepler Cheuvreux.

En 2013, les exportations de montres suisses se montées à 21,8 milliards de francs suisses, établissant un nouveau record en valeur absolue, mais n'en ont pas moins vu leur rythme de croissance nettement décélérer. Leur croissance s'est établie à 1,9%, contre 10,9% en 2012.

Les horlogers suisses, en particulier sur le segment des montres de prestige, ont été fortement touchés par le recul en Chine, un de leurs plus gros marchés, suite aux mesures de lutte contre la corruption interdisant les cadeaux extravagants.

Après des années de course au luxe ostentatoire, qui avait donné lieu à une véritable surenchère d'incrustations de diamants, ce tour de vis devrait d'ailleurs laisser sa marque jusque sur le design des montres. «Je serai surpris de voir une résurgence du bling-bling», a ajouté Jon Cox.

En 2014, l'analyste table néanmoins sur une croissance de 8%, alors que les exportations vers Hong-Kong, le plus gros marché pour les fabricants de montres suisses, donnent des signes de stabilisation.

L'inconnue devrait, selon lui, se situer au niveau de l'Europe, un marché qui a jusqu'à présent bien tenu grâce aux achats touristiques, mais où pourrait s'esquisser un début de reprise au niveau de la demande domestique.

Baselword est également très suivi des spécialistes de la mode qui viennent y décrypter les dernières tendances. Jérome Bloch, responsable de la mode masculine au sein du bureau de style parisien Nelly Rodi, s'attend notamment à une résurgence des années 1970, dans la ligne de ce qui s'est vu dernièrement sur les podiums.

Alors que le côté rétro s'était jusqu'à maintenant beaucoup inspiré des années 1950, ce regain de nostalgie coïncide avec le passage à la quarantaine de la génération née durant cette décennie.

«Ils veulent la montre de leur père mais quelque peu revisitée, avec un aspect plus moderne», a-t-il expliqué.

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