déco
Des maisons qui flottent
Dorénavant, il y en a de plus en plus aux Pays-Bas aussi, en raison des catastrophes climatiques et de l'eau qui est omniprésente dans ce pays.
Plate-forme en béton et polystyrèneLes maisons flottantes de Dura Vermeer sont construites sur une plate-forme artificielle en béton et polystyrène. Plusieurs couches de polystyrène sont empilées et des vides sont ménagés avec précision. On y coule ensuite un béton spécial. Le résultat est suffisamment stable pour que l'on puisse édifier dessus un bâtiment, une «construction légère». L'ensemble reste si léger qu'il peut flotter. Les blocs de mousse de polystyrène et de béton présentent un autre avantage: on peut leur donner les formes que l'on veut. Les architectes et les maîtres d'ouvrages disposent ainsi d'une grande liberté.
Forme moderne de logementFondamentalement, le confort et l'aménagement des maisons flottantes ne diffère guère de ceux qu'offrent les maisons amphibies: 120 m² de surface habitable répartis sur deux étages, un espace salon-salle à manger, une cuisine ouverte, trois chambres à coucher, une salle de bains avec douche, deux WC séparés et un balcon disposé devant le salon et donnant sur l'eau.
Pas de coûts d'entretienLes coûts d'une maison sur l'eau créée par Dura Vermeer ne diffèrent guère de ceux qu'occasionne une maison usuelle de qualité analogue située dans le même quartier. L'entretien des plates-formes flottantes n'entraîne pas de frais car elles sont considérées comme insubmersibles et que, même pour les nettoyer, il n'est pas nécessaire de les sortir de l'eau. Il est possible de se débarrasser des éventuelles plantes aquatiques à partir de la plate-forme elle-même ou à partir d'un bateau, mais ce n'est pas indispensable. Comme les maisons flottantes (et amphibies) sont soumises à la loi sur le logement, il est possible aux Pays-Bas de conclure des hypothèques et leurs propriétaires sont dans l'obligation de les assurer comme s'il s'agissait de maisons ordinaires.
Dura Vermeer réalise actuellement des «villas» flottantes à Ohé en Laak sur la Meuse.
Après les ouragans qui se sont déchaînés aux Etats-Unis ces temps derniers, les ingénieurs en construction aquatique américains se rendent en foule aux Pays-Bas pour y trouver des idées pour leurs propres projets.