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Fêtes: sortir coiffées
Heureusement il y a les experts. Et les nôtres, Peter Arjan Dermijn et Hakim Bakria, sont vraiment des as de la «construction». Au point de s’apprêter à installer dans leur salon lausannois, Amaru Ka, un bar à chignons. Formateurs pour la marque Kevin.Murphy, la référence australienne de tous les catwalks, ils en ont profité pour revoir certaines techniques de coiffage et mettre au point quelques astuces. Leur but: ramener le coiffage au premier plan, prouver qu’en s’aidant de produits adaptés on peut s’offrir une coiffure chiquissime en dix à trente minutes. Démonstration.
Fausse sobriété
Faisabilité moyennement facile.
Réalisation 30 minutes environ.
L’indispensable Une mousse tenue moyenne. Pour fixer sans rigidifier. Kevin. Murphy, Body. builder.
La complication commence déjà dans la formation de cette tresse irrégulière dite «africaine». Comprenez qu’à partir d’une large bande de cheveux, il s’agit d’alterner un mouvement de tressage et une mèche de cheveux lisses (1 à 2 cm) afin de former une natte proche de celles qui sont réalisées sur la crinière des chevaux. Le nattage est effectué sur des cheveux lavés la veille, dopés par la mousse, puis séchés pour décoller le plus possible la racine. Autre difficulté: il faut conserver du volume à l’avant, donc ne pas trop serrer la tresse qui se termine aux trois quarts et que l’on fixe avec une pince ou une petite barrette en strass si l’on veut casser le côté chic et sérieux…
Tout dans la tresse
Faisabilité difficile.
Réalisation 45 minutes, pose du texturisant et séchage compris.
L’indispensable Un texturisant qui donne de la structure, sans excès, et du volume. Kevin. Murphy, Gritty. business.
Pourquoi est-ce toujours ce qui semble le plus «naturel», le plus simple, qui est le plus complexe à réaliser? Il s’agit ici essentiellement de dextérité. Nos experts sont d’accord: réussir une telle tresse décalée soi-même, tout en évitant de plaquer les cheveux sur le dessus, n’est pas évident. Surtout si l’on veut obtenir le résultat illustré ci-contre. Une coiffure chic et apparemment sans prétention. Très raffinée avec une robe noire et une bouche très rouge, comme un bijou… On débute la tresse assez haut en emprisonnant les cheveux dès la nuque, puis on la ramène vers l’avant. Il faut évidemment une certaine longueur et des cheveux peu dégradés.
Jeu de torsades
Faisabilité très facile.
Réalisation 10 à 15 minutes.
L’indispensable Des pinces neige dites japonaises. Au contraire des petites pinces classiques, celles-ci présentent un minirelief qui les fixe définitivement dans les cheveux. Disponibles en plusieurs tailles et en couleurs, elles sont aussi idéales pour la fixation des petits chignons de ballerine.
C’est une coiffure bohème qui ne demande aucune préparation. Si l’on craint le manque de volume, on commence juste par utiliser un volumisant en racine. Puis on forme une queue-de-cheval à placer où l’on veut. Bas de nuque, un peu plus haut, voire sur le côté. Une précaution: ne pas trop tirer sur les cheveux afin de laisser un peu de gonflant à l’avant. On sépare ensuite la queue-de-cheval en trois ou quatre parties et on torsade avant de fixer les pinces. Autre variante: former une tresse un peu lâche qu’on torsade ensuite dans tous les sens, avant de poser les pinces. Un peu de laque et c’est parfait.
Un volume cassé
Faisabilité facile.
Réalisation 20 à 25 minutes environ.
L’indispensable Des ajouts ou boudins en mousse que l’on fixe à l’aide de petites pinces.
On pense crêpage. On a tort. Avec des produits qui texturisent et ces petites formes en mousse à glisser sous le cheveu, il n’est absolument pas nécessaire d’y recourir. De plus, il est indispensable de laisser échapper quelques mèches. Première précaution: on emploie une mousse coiffante et on sèche scrupuleusement pour décoller les racines au maximum. On sépare ensuite les cheveux en larges mèches pour les rabattre l’une sur l’autre en un subtil jeu de croisillons à fixer à l’aide de pinces. L’ajout en mousse va prioritairement sous la large mèche du haut pour obtenir un effet «chouchoute» typique des sixties. Il n’est pas impensable d’en ajouter ailleurs si l’on manque de volume. Il s’agit, ici, essentiellement, de fixations. Choisir les bonnes pinces pour que la coiffure ne retombe pas.
Queue de cheval glamour
Faisabilité facile.
Réalisation 40 minutes environ.
L’indispensable Un spray de fixation pour un effet mouillé. Kevin. Murphy, Session.spray.
Démarrer par un brushing ou une mise en pli (et oui, les bigoudis sont de retour!) pour donner du volume en racines et du mouvement sur les longueurs. Puis utiliser de la mousse – ni trop forte ni trop collante pour préserver le caractère flexible du cheveu – afin de conserver du maintien. Tracer une raie au milieu, coiffer chaque côté en bandeau jusqu’à hauteur des oreilles et former, assez haut, une queue-de-cheval maintenue soit à l’aide d’un élastique, soit d’une pince à double clip qui emprisonnera aussi l’extrémité des cheveux coiffés en bandeaux. Pour un effet mouillé collé sur l’avant, on se sert d’un peigne vaporisé de laque ou d’une cire.
Chignon mode d’emploi
La bonne longueur Début des épaules, sachant qu’avec une base de carré, il est possible de poser un postiche pour donner du gonflant ou des rajouts. Mais aussi une longueur et un volume suffisants, des cheveux pas trop épais. Cheveux fins? On peut toujours gagner en volume à l’aide d’accessoires.
Le bon geste Les laver, de préférence la veille. Un cheveu trop propre glisse. Souvent, il faut «préparer» le cheveu à l’aide d’un soin hydratant ou anti-âge. Sur cheveux fins, un volumisant; sur des cheveux par trop secs, un assouplissant. Une mise en plis peut venir à bout d’un cheveu récalcitrant… La brosse, elle, sera idéalement en poils de sanglier, étroite, pour discipliner tout en évitant l’électricité statique.
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