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Comment réagiriez-vous si on disait tout haut ce que vous vous dites tout bas?

Imaginez: vous entrez dans un café pour boire un verre avec la personne de votre choix. Entre deux gorgées, vous surprenez la conversation de la table d’à côté:

«Tes petites dents de lait qu’il te reste là, on dirait une souris.»

«T’as grossi, c’est terrible.»

«T’as des bras tout gros, ça te fait une silhouette toute tassée.»

«Tu te sens pas horrible là? Avec tes grosses cuisses et ta culotte de cheval?»

Ces paroles choquantes sonnent pourtant familières: elles ressemblent comme deux gouttes d’eau à ce que vous vous êtes murmuré tout bas face au miroir le matin même.

C’est l’expérience vécue par une poignée de femmes, à qui l’on avait demandé de noter dans un carnet chacune de leurs pensées négatives sur leur corps. Le résultat ne s’est pas laissé attendre: l’indignation ressentie à l’écoute de ces critiques dénigrantes a vite laissé place à une prise de conscience. «C’est hyper violent de se dire ça, mais en fait je me rends compte que c’est ce que je me dis à longueur de journée, et là je prends conscience du truc» lance l'une d'elle.

Pourquoi se dire à soi-même ce que l’on ne se permettrait pas de dire à autrui?

Cette nouvelle vidéo de Dove, marque active dans le combat pour l’estime de soi, dénonce l’autodénigrement dont les femmes font preuve. Le hashtag #penséequirendbelle, créé pour l’occasion, invite les femmes à remplacer leurs pensées négatives en pensées positives pour augmenter l’estime de soi.

Sur son site internet, Dove explique que depuis 2004, la marque «a déployé un programme mondial ayant pour but de servir de point de départ à un changement sociétal et de catalyseur pour l’élargissement de la définition de la beauté. La mission de Dove: défier les images stéréotypes de la beauté pour faire en sorte que les femmes se sentent plus belles chaque jour et perçoivent positivement leur image et leur corps. L’objectif est de révéler les difficultés qu'ont les femmes à reconnaitre leur vraie beauté au quotidien.»

Une mission internationale

En 2013, dans une campagne américaine, Dove avait déjà taclé le problème en invitant l’artiste Gil Zamora à dresser des portraits en se basant exclusivement sur la description que les participantes se donnaient d’elles-mêmes. Dans un deuxième temps, les invitées se sont prêtées à un autre exercice: celui de décrire une des participantes rencontrée dans la salle d’attente.

La différence entre les portraits est cinglante: les dessins nés de l’auto-description, en plus d’être loin de la réalité, ne rendent jamais justice au modèle, contrairement à ceux issus de la decription des autres participantes.

Ces différentes campagnes s'inscrivent dans une tendance bien actuelle qui encourage les femmes et les hommes à aimer leur corps.

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