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Certains réseaux sociaux ouvrent leur inscription aux personnes mineures, même si un âge minimum est souvent exigé. Sur Facebook, ce filtre déboute en théorie les moins de 13 ans, ce qui pourtant n’empêche pas les jeunes enfants d’être bel et bien actifs sur ce site. En cause? La déclaration de l’année de naissance est uniquement faite sur l’honneur, aucun extrait de naissance ou même papier d’identité ne venant appuyer ces données personnelles. D’où la tentation de multiplier un tantinet le nombre de ses années pour valider son profil.

Et les chiffres montrent l’ampleur du phénomène. Selon un travail de l’Advertising Standards Authority, un institut britannique surveillant le marché des annonceurs, 80 % des enfants aujourd’hui présents sur les réseaux sociaux travestissent leur âge. Autant dire une très grande majorité… Une partie s’y adonne, on s’en doute, pour franchir virtuellement le seuil des 13 ou des 14 ans demandé par Facebook et ses collègues. Mais une autre fraction de ces mineurs s’invente carrément une majorité, ce qui autorise un accès sans encombre à tous les sites de la Toile.

Non sans conséquences, car une myriade de dangers guette alors au coin de l’écran, parmi lesquels les mauvaises rencontres, ou encore le visionnage de réclames qu’on qualifiera de tendancieuses. Les experts ayant commis l’étude observent ainsi que les mineurs prétendant avoir 18 ans, voire davantage, voient défiler sous leurs yeux des publicités ciblées, programmées pour s’adresser à de vrais adultes. Comme des campagnes pour des boissons alcoolisées, des sites de jeux (de hasard, pas de société) voire de rencontre.

Bref, de quoi alerter les parents qui auraient tendance à sous-estimer l’imagination des plus jeunes lorsqu’ils surfent sur le web.

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