Richard Armitage, LA découverte du «Hobbit»

Envoûtant

Sa bio sur l’Internet Movie Data Base – le site référence en matière de cinéma – lui attribue deux marques de fabrique: ses yeux bleu cristal et sa voix de baryton. On ne va pas dire le contraire, le regard et le timbre de cet homme-là sont magnétiques. Même cachés sous le masque et la perruque de Thorin, l’héritier du trône des nains auquel l’acteur prête ses traits dans Le Hobbit. C’est bien simple, face au légendaire Gandalf, incarné par le non moins mythique Ian McKellen, on ne voit et on n’entend que lui.

Intrigant

Si Richard Armitage est bien connu dans son Angleterre natale, où il a tourné une foultitude de productions de la BBC dont North and South (2004), Robin des Bois (2006-2009) et Spooks (2009), le bonhomme est un illustre inconnu de ce côté-ci de la Manche. Tout juste quelques geeks l’auront repéré en pilote naboo dans Star Wars: La menace fantôme. Ou l’an dernier en nazi dans Captain America. Qu’à cela ne tienne: d’ici à 2014 (le dernier épisode de la trilogie du Hobbit est prévu en juillet), il sera devenu une valeur sûre à Hollywood. On parie?

Elégant

Loin de tirer la couverture à lui, il dit que son métier est un travail d’équipe. On n’attendait pas moins d’humilité de la part d’un acteur formé à l’école du cirque et du théâtre, qui a été engagé par la très prestigieuse Royal Shakespeare Company et a joué Hamlet ,Macbeth et Mort d’un commis voyageur. La classe, on vous dit.

Où le voir?

Dans «Le Hobbit», de Peter Jackson, actuellement en salles.