news people
Que sont-elles devenues? Les jumelles Olsen, de bébés stars à icônes de mode
Enorme! Presque indécent… Impossible, pour les badauds et les photographes présents lors de cette journée de mars 2014, de rater la bague qui orne le doigt frêle de Mary-Kate Olsen. De passage à la Fashion Week de Paris pour soutenir son ami Nicolas Ghesquière, qui s’apprête à donner le top départ de son premier défilé pour Louis Vuitton, la jeune et discrétissime Américaine, désormais créatrice de mode, fend la foule. Tête baissée et le visage mangé de gigantesques lunettes noires, comme à son habitude. Mais, à son annulaire gauche, l’anneau Cartier vintage tout d’or, de saphirs et de diamants orné, confirme la rumeur. Mary-Kate, 28 ans, a accepté la demande en mariage de l’homme d’affaires français Olivier Sarkozy. Un vague sosie de Tom Hanks, et pas vraiment un play-boy. Là où l’on attendait une star de cinéma, un artiste déjanté, voire même un chanteur tatoué, voici que la petite fiancée de l’Amérique joue les lolitas aux bras d’un quadra divorcé, par ailleurs demi-frère de l’ex-président de la République française. Mais l’amour a ses raisons.
Mary-Kate et sa jumelle Ashley arborent toujours, à 30 ans tout rond, et malgré quelques interventions esthétiques discutables, ce physique fragile de poupée de porcelaine. Ces longs cheveux blonds, ces grands yeux gris-bleu, ce teint diaphane et cette bouche ourlée et boudeuse qui ont fait craquer l’Amérique, puis le monde entier, dès les premières images de la série qui les a révélées. C’était en 1987 et la chaîne ABC lançait «Full House», rebaptisée «La fête à la maison» pour sa diffusion deux ans plus tard en France. Les adorables sœurs Olsen, mini- stars à couettes et lolettes, n’ont alors que 9 mois.
Feel good série
Dans l’une de ces maisons victoriennes aux couleurs pastel, incontournables à San Francisco, Danny Tanner élève seul ses trois filles, Donna-Jo, Stefanie et la petite dernière Michelle, depuis le décès de leur maman Pam. Pour l’aider dans sa tâche, son meilleur ami, Joey Glastone, et le frère de sa défunte femme, Jesse Katsapolis, se sont installés avec lui. Dans cette maison devenue celle du bonheur, on ne s’ennuie guère… Et tous ces hommes jonglent entre leurs propres histoires de cœur et les difficultés qu’ils éprouvent à élever les trois filles, dont la si craquante Michelle. Car loi sur le travail des enfants oblige, les jumelles se succèdent dans le rôle. Sans que personne ne soupçonne que Michelle est en fait incarnée par deux fillettes en tous points semblables. Pour masquer le subterfuge, la production crédite le nom de Mary-Kate Ashley Olsen au générique, laissant croire à un patronyme à rallonge et taisant la gémellité. Bien entourées et coachées, les jumelles grandissent devant les caméras. Et ce jusqu’en 1995, année qui marque la fin de la série.
Du cinéma à la mode
Elles ont alors 8 ans et sont à la tête d’une véritable fortune et d’une maison de production, Dualstar, fondée par leurs parents. Elles y exploitent le filon des comédies pour préados autour de leur duo. Mais les conséquences de leur enfance surexposée les rattrapent immanquablement. Et Mary-Kate, qui se bat contre la dépression depuis ses 16 ans, est hospitalisée en 2004 pour des troubles alimentaires.
Peu à peu, les deux sœurs délaissent les tournages pour s’adonner à leur passion commune: la mode. Et protègent avidement leurs vies privées, qu’elles se refusent à afficher sur les réseaux sociaux. En 2007, alors qu’elles comptent parmi les femmes les plus riches de l’industrie du divertissement avec une fortune estimée à cent cinquante millions de dollars, elles lancent leur marque, «The Row», où elles déclinent de luxueux basiques intemporels. La reconnaissance de la profession, les prix prestigieux et le succès sont immédiats. Si Ashley se consacre vite entièrement à ses créations, Mary-Kate, elle, continue à apparaître dans quelques films et séries, dont «Weeds». Puis, alors que leur petite sœur Elisabeth Olsen devient l’une des étoiles montantes de Hollywood, Mary-Kate elle aussi abandonne sa carrière d’actrice. Au grand désespoir des fans de la série, elles sont les seules à manquer à l’appel dans la version 2016 de «La fête à la maison», diffusée depuis février dernier sur Netflix. Elles ne veulent plus être actrices, elles se sont fait un nom dans la mode. Et bel et bien deux prénoms.
A lire aussi:
Que sont-elles devenues? Diana Rigg, d’Emma Peel à Game of Thrones
Que sont-elles devenues? Eva Longoria, de Wisteria Lane aux bras de José
Que sont-elles devenues? Calista Flockhart, de working girl à «femme de»
Les sœurs Olsen
1986 Naissance des jumelles à Sherman Oaks, Californie (USA).
1987 Début de la série «La Fête à La Maison», qui durera 8 saisons.
2007 Elles lancent leur marque de vêtement «The Row», qui sera suivie d’«ElisabethandJames» et «OlsenBoye».
Et les autres que sont-ils devenus?
John Stamos A 52 ans, l’acteur gréco-irlandais est toujours aussi sexy. Celui qui incarnait l’oncle Jesse, presque autant obsédé par ses cheveux que par Elvis Presley, a commencé sa carrière dans la série «Hôpital central» avant de connaître le succès dans «La fête à la maison». C’est d’ailleurs l’annonce de son départ, à la fin de la huitième saison, qui signera la fin du feuilleton. Abonné au format TV, on a pu ensuite l’apercevoir dans «Friends» avant de le retrouver en blouse blanche dans «Urgences». Un temps marié au top Rebecca Romijn, il est aussi musicien et a accompagné des groupes tels que les Beach Boys.
©Steve Granitz/WireImage; Dimitrios Kambouris/Getty Images; Paul Archuleta/FilmMagic
Candace Cameron Bure Elle avait 10 ans lors des débuts de la série. Aînée de la famille, un peu boulotte, elle a alors comme meilleure amie la frappadingue Kimmy Gibbler qui, tout comme elle, est de retour dans la nouvelle version de la série. Sœur de Kirk Cameron, l’un des acteurs principaux de «Quoi de neuf docteur?», qui a révélé Leonardo DiCaprio, elle a avoué avoir souffert de boulimie à l’adolescence. Mère de trois enfants pour lesquels elle a abandonné un temps sa carrière, elle est l’épouse d’un célèbre joueur de hockey. En 2014, elle a fini troisième de la version américaine du show «Danse avec les stars».
Lori Loughlin Elle aussi a connu une carrière précoce, puisqu’elle a commencé à tourner dès l’âge de 12 ans, enchaînant séries et courts-métrages. Dans La fête à la maison, la jolie bronde incarne Rebecca «Becky» Donaldson, collègue de travail de Danny, avant de ravir le cœur de Jesse le séducteur, de devenir sa femme et d’emménager avec lui dans la maison du bonheur. Après la fin de la série, elle a notamment figuré au casting de «Seinfield» ou encore «Spin City» et de «90210», la suite de «Beverly Hills». Tout comme les autres acteurs de la série, excepté les sœurs Olsen, elle fait partie du casting de la version 2016 de la sitcom.