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J’avoue, je suis un peu moqueuse. Toujours à la pêche au bon gag qui fera rire mes collègues de travail. Ce matin, pas de chance, mon trait d’humour m’a valu un travail supplémentaire. Alors que j’étais en train de fredonner une chanson de ma composition (oui, parfois, le matin, je compose), j’ai été prise sur le fait par mes collègues du web, qui sautent sur le moindre occasion de nous faire faire des articles dans l’air du temps. Donc j’entonnais un «Nabilla, Nabilla, Nabilla saute-moi au cou, Nabilla, Nabilla perce moi des trous…» sur l’air de l’«Elisa» de Gainsbourg (oui, je sais, c’est bébête) quand j’ai été prié d’arrêter de rigoler et de coucher ma verve sur papier virtuel.

Le truc, c’est que Nabilla, moi, j’arrive pas vraiment à la détester. Et sans adhérer forcément au hashtag #FreeNabilla (faut pas pousser, j’ai dit Nabilla, pas Mandela), cette jeune fille m’inspire plutôt de la compassion. D’abord, parce qu’elle n’a que 22 ans. Et que moi, à 22 ans, j’étais pas très futfut non plus. Bon, je n’ai jamais poignardé personne me direz-vous. Je vous répondrais que premièrement, rien ne prouve qu’elle l’ait vraiment fait. Les versions divergent, les indices sembleraient prouver que les empreintes de Nabilla n’ont pas été trouvées sur le couteau. Et deuzio, je vous avouerais qu’à l’âge de six ans, j’ai assommé mon cousin Emmanuel avec la pagaie de mon bateau pneumatique. J’avais des circonstances atténuantes, mon cousin était encore plus gonflant que le bateau qui allait avec l’arme du crime. Depuis, je n’ai jamais récidivé. Je suis même journaliste à Femina, preuve que je n’ai pas mal tourné.

En résumé

Tout ça pour vous dire qu’il n’y a, heureusement, pas mort d’homme. Thomas, sorti de l’hôpital hier, semble se porter comme un charme. Et c’est tant mieux. Pendant ce temps, Nabilla, elle, réalise certainement tout ce qu’elle a perdu en l’espace de quelques heures. La prison, c’est pas drôle. Il n’y a pas de shampooing. Et il n’y a guère que dans les clips de Lady Gaga que les barreaux sont glamours. La jeune femme, de 22 ans, donc une gamine, n’est, sauf dans la télé-réalité, pas un ange. On l’a vu se battre avec d’autres filles, jurer comme une caillera à tout va. Ok, elle n’est pas forcément un exemple qu’on aimerait voir suivre par nos filles. Mais bon, elle n’a jusque-là, tué personne. Son corps de déesse, siliconé certes mais plutôt enviable, son minois de poupée et sa propension à gaffer font partie du personnage, et il y a fort à parier qu’elle grossit le trait volontairement, fonds de commerce oblige. Qu’y a-t-il derrière tout ça? Peut-être un peu plus de «chair» que sa taille de guêpe ne le laisse croire. Je suis persuadée qu’elle rebondira, d’une manière ou d’une autre.

Pour Thomas, c’est autre chose. Le playboy des garrigues s’est toujours contenté d’être le «fiancé de…». Et pas sûr que son commerce de casquettes décorées du chiffre romain qui figure la date de sa rencontre avec Nabilla suffise à assurer son succès. Ce fait divers un peu glauque signe sans doute la fin de la relation qui le fait médiatiquement exister. Car dans ce couple d’enfants terribles calqué sur le thème l’«Être et le Néant», le néant n’est pas celle que l’on croit.

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