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Matthew McConaughey, un mythe du cinéma
L’Apollon des blockbusters
Blondinet gorgé de soleil à l’affiche de «Génération rebelle», en 1993, il fréquente quelque temps la cour des grands (passage chez Steven Spielberg, notamment), avant d’être aspiré dans la mécanique infernale des nanars et autres comédies sirupeuses. La plupart du temps torse nu ou en position horizontale, même lorsqu’il s’agit de causer astrophysique avec Jodie Foster dans «Contact». Son regard d’azur lascif y était certes plus facile à décrypter qu’une équation du troisième degré.
Le Phoenix des plateaux
Il y a une vie après le pectoral bombé. Matthew a su renaître de ses cendres pour opérer une volte-face artistique. Fini les Ken qui sonnent creux avec des signaux de morse en guise de dialogue. Depuis 2010, il privilégie les rôles tourmentés, révélant toutes les nuances de son jeu d’acteur. Trader sidérant de dinguerie dans «Le Loup de Wall Street», limier envoûtant de la série «True Detective», il maigrit même de 20 kilos pour interpréter le héros séropositif de «Dallas Buyers Club».
L’Hercule des cérémonies
«Je suis le maître du moooonde!» Oui, il a failli rugir cette réplique depuis la proue d’un célèbre paquebot. Mais, côté casting, Leonardo DiCaprio avait finalement remporté la mise: jouer les Roméo sur le Titanic. Vengeance suprême, Matthew a pris sa revanche sur son rival en gagnant l’Oscar du meilleur acteur en 2014. Voler la gloire au roi Leo, en plein direct, l’exploit aurait pu être inscrit aux douze travaux du fameux dieu antique.
Où le voir
Dans la première saison de la série «True Detective», diffusée chaque lundi sur RTS Un.
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