news people
Mathieu Kassovitz à l’affiche de «Vie sauvage»
Il se fait de plus en plus discret sur les écrans. Et ses rares apparitions s’accompagnent souvent de déclarations chocs. Actuellement à l’affiche du poignant «Vie sauvage», dont il n’assure pas la promotion pour cause de fâcherie avec son réalisateur Cédric Kahn, il se démène pour «Un Illustre Inconnu», lui aussi en salle. Si Mathieu n’est pas un saint, on est prête à lui dire Amen pour son côté…
Ange
Un large sourire timide. Une vieille mobylette à sacoches. Voilà ce que l’on retient du rôle qu’on lui a préféré. Celui de Nino Quincampoix, collectionneur de photomatons ratés à ses heures et béguin de la philanthrope Amélie Poulain dans le récit de son «Fabuleux destin». La scène finale, où Audrey Tautou couvre son visage de chastes et légers baisers, est, en toute objectivité, d’une paroxysmique sensualité.
Démon
Il n’y a qu’à jeter un coup d’œil sur sa filmographie pour s’en rendre compte. Mathieu Kassovitz a la rage: «Assassins», «Cauchemar blanc», «Piégée» et bien sûr «La Haine», qu’il a écrite et réalisée et qui lui a valu en 1995 trois Césars et un prix de la mise en scène à Cannes. Aujourd’hui, convaincu de ne pouvoir faire mieux que ce film sur les banlieues qui a marqué son époque, il songe sérieusement à arrêter le cinéma.
Grande gueule
«Le Héros très discret» l’est moins quand il s’agit d’exprimer ses idées. A 47 ans, ce père de trois enfants n’a rien perdu de son esprit rebelle. Si ses prises de position très «théorie du complot» sur l’attentat du 11 septembre et autres opinions politiques lui ont causé des soucis avec la justice, son tweet vengeur sur «le cinéma français et ses films de merde» lui a valu, en plus, le courroux de son milieu professionnel. Vous savez quoi? Il s’en fiche.