«L’homme qui ment» le dernier livre de Marc Lavoine

Acteur-chanteur ou chanteur-acteur… on ne sait plus trop qui est l’homme aux yeux revolver tant ses deux carrières lui réussissent. Photographe à ses heures, il rencontre, ces jours, un beau succès de librairie avec «L’homme qui ment» (Ed. Fayard), roman où il évoque son père. Pour le découvrir, lui, fredonnons ensemble…

C’est ça la France

Les années 60, les copains, les fêtes de «L’Huma», le pavillon de région parisienne coincé entre halles de Rungis, prison de Fresnes et aéroport d’Orly… voici la France, et l’enfance, du petit Marc, aux côtés d’une mère secrétaire et d’un père employé aux PTT, militant à la CGT et «mythomane flamboyant, cavaleur de banlieue sud».

Qu’est-ce que t’es belle

En 1994, il est le séducteur de L’enfer version Claude Chabrol, semant le trouble dans le couple Emmanuelle Béart-François Cluzet. En 2003, dans «Le cœur des hommes», il donne naissance à son personnage d’Alex, mari volage et immature. Rôles de composition car, dans la vraie vie, le chanteur à la voix chaude est uni depuis 1995 à Sarah Poniatowski, princesse de Pologne et de Lituanie, aujourd'hui décoratrice de renom et mère de ses trois enfants.

Bascule avec moi

Les personnalités atypiques, l’ex-ado complexé les adore. Pilier de la troupe des Enfoirés, Marc Lavoine, à 52 ans, reste un homme engagé. En 1997, il a créé le Papotin, avec les jeunes autistes d’un hôpital parisien. Et s’implique jusqu’à mettre son carnet d’adresses à la disposition des journalistes en herbe, pour des interviews plutôt... inhabituelles.