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On l’imagine volontiers travaillant à la NASA. Enseignant la physique quantique à l’université. Ou recevant le Nobel de médecine pour ses travaux sur l’élaboration d’un vaccin contre le sida. Dans l’imaginaire collectif, un surdoué, c’est forcément quelqu’un qui exerce un métier inaccessible au commun des mortels. Quelqu’un qui a réussi dans sa vie professionnelle. Pourtant, la réalité est parfois bien loin de cette image d’Epinal. Car être HP, autrement dit à haut potentiel – expression employée depuis une quinzaine d’années pour désigner les personnes dotées d’un quotient intellectuel (QI) supérieur à 130 – c’est penser différemment, plus vite, plus loin. Et dans le monde du travail, comme à l’école, questionner l’ordre établi, ça fait désordre.

«La tendance des personnes HP à réfléchir, à interroger, à anticiper, à perfectionner n’est pas toujours compatible avec la gestion habituelle d’une entreprise, confirme Claudia Jankech, psychologue et psychothérapeute à Lausanne. Et les surdoués se sentent souvent incompris car ils sont en avance sur les autres, leurs idées sont innovatrices car elles remettent en question les croyances et les façons de faire. Ces qualités sont source de souffrance. Notre société n’aime pas ce qui sort de la norme, cela l’empêche de bien tourner.» Il en va ainsi de l’intelligence. Cette dernière est mise sur un piédestal mais, en même temps, elle dérange. Drôle de paradoxe.

Voyage au bout de l’ennui

Solène Laurenceau, psychologue à Marly (FR) et spécialiste de la précocité chez l’enfant, note que les personnes HP sont atteintes du même mal sur leur lieu de travail que sur > > les bancs de l’école: l’ennui. «Beaucoup font le tour du service et de leur cahier des charges en quelques semaines, au mieux quelques mois, explique la thérapeute. Ils voient souvent les failles du système, les limites de leurs collègues, ce qui est fort gênant lorsqu’on n’est pas en haut de l’organigramme! Ils peuvent devenir des collaborateurs pénibles. Cependant, il ne faut pas généraliser: un être imbu de lui-même qui commence à pointer des choses qui ne sont pas de son ressort peut simplement être toxique, voire manipulateur, pourquoi pas pervers, mais pas forcément HP.»

Par ailleurs, les personnes à haut potentiel ne se contentent pas d’avoir un QI supérieur à la moyenne – estimée entre 90 et 110. Elles ont aussi une sensibilité exacerbée. Au point de douter d’elles-mêmes et de leurs aptitudes, «conscientes de tout ce qu’elles ne savent pas, de leurs limites et des améliorations possibles», note Monique de Kermadec, psychologue et psychanalyste française. Au point, aussi, de culpabiliser de tout ce qu’elles savent de façon innée.

Coupable d’être douée

Ainsi, Anne, surdouée, a toujours eu l’impression d’être une tricheuse. Un escroc, même, dit-elle. «Je n’ai jamais appris à lire, confie cette Vaudoise de 46 ans. Simplement, un jour, j’ai su. En associant les sons que prononçaient mes parents et les mots écrits dans le livre. J’avais 4 ans. Plus tard, à l’école, j’avais toujours de superbonnes notes sans jamais faire mes devoirs. Les autres, eux, avaient besoin de bosser. Je me sentais coupable car j’estimais ne pas mériter ma moyenne. A la fin du gymnase, alors que j’avais le niveau pour faire des études, je me suis inscrite à l’école de couture. Là, je me suis sentie enfin légitime. Je pouvais prouver que si je réussissais à faire quelque chose, c’était parce que j’avais travaillé pour.» Mais elle ne deviendra jamais médecin, profession qui la faisait pourtant rêver.

Combien de surdoués, comme Anne, n’exercent pas un métier à la hauteur de leur potentiel? Difficile à dire. Ce qui est certain, note la psychologue Solène Laurenceau, c’est que «tous n’ont pas un parcours d’élite, loin de là! Une bonne partie des précoces ont été des élèves médiocres ou peu intéressés par l’école.» La faute à un système mal adapté à des personnes dont «le cerveau n’est jamais en vacances.» Si cette nécessité de tout comprendre, doublée d’une pensée en arborescence (par association d’idées) ne facilite pas l’insertion dans la société, tous les HP ne sont pas des inadaptés. Certains s’intègrent très bien dans le milieu scolaire puis professionnel et ne sont même jamais diagnostiqués.

On estime que 2 à 5% de la population mondiale auraient un QI supérieur à 130. Soit, en Suisse, entre 160 000 et 400 000 personnes. Mais, selon la psychologue lausannoise Claudia Jankech, ce pourcentage représenterait moins de la moitié des personnes réellement surdouées. Certaines découvrent leur intelligence hors norme sur le tard, parfois lorsque leurs propres enfants sont diagnostiqués HP. C’est le cas d’Anne, dont les deux fils se sont révélés être à haut potentiel. Cette particularité étant souvent héréditaire, la psychologue scolaire a suggéré à leur mère de passer le test à son tour. «J’ai accepté par curiosité, pour savoir si ce sentiment de malaise, cette impression d’être différente des autres qui me poursuivaient depuis toujours étaient fondés.» Verdict: 144 de QI.

L’art de composer

A l’instar d’Anne, les femmes surdouées sont plus nombreuses que les hommes à passer inaperçues. «Dans les écoles pour enfants précoces, il y a environ 80% de garçons et 20% de filles, note la psychothérapeute Solène Laurenceau. Pourquoi? Parce que la fille s’expose moins, manifeste moins de troubles du comportement, elle reste donc dans des établissements normaux et n’a pas besoin d’un suivi spécialisé. Elle est simplement bonne élève en classe ou une fille calme qui comprend bien le système. Elle se lie plus facilement d’amitié, trouve sa place, tant bien que mal, même si c’est douloureux. Elle compose avec le monde qui l’entoure, alors que le garçon, lui, tombe plus vite en rupture: contre les profs, le système, les camarades de classe…»

Sans compter que, dans notre société patriarcale, un haut QI est perçu comme un signe de supériorité intellectuelle et d’autant plus mal vu s’il se manifeste chez le sexe dit «faible». «La femme surdouée doit gérer une double différence, confirme Monique de Kermadec. Ses fortes aptitudes dans un univers masculin peuvent déranger. Elle est ainsi amenée à être plus attentive encore, à redoubler d’efforts et à faire preuve d’une grande intelligence sociale ou relationnelle.»

Si l’on retrouve des surdoués dans tous les domaines professionnels, reste qu’ils sont particulièrement heureux dans les métiers où ils peuvent être autonomes et où leur créativité peut s’exprimer, note la psychanalyste française. «On en voit beaucoup dans les nouvelles technologies, la médecine, le droit, les professions libérales, mais aussi le sport, la musique, les arts, dit-elle. On sait que les petites entreprises, en général, leur conviennent mieux que les énormes structures très hiérarchisées où l’avancement est plus difficile et où le partage d’idées se fait dans l’anonymat. Les entreprises ont encore beaucoup à découvrir sur l’adulte surdoué pour mieux le comprendre, mieux l’utiliser.»

Même si le travail de dépistage effectué dans le milieu scolaire a bien déblayé le terrain, dans le monde professionnel, on est encore peu sensibilisé à la problématique des employés HP. Ce qui compte, c’est le CV. La question du quotient intellectuel ne se pose même pas. Ainsi, au Credit Suisse, point de test pour évaluer les performances intellectuelles des collaborateurs. Même son de cloche à l’Office du personnel de la Confédération, à Berne, ou encore chez Philip Morris International, à Lausanne. Faut-il s’en étonner? Comme le rappelle Monique de Kermadec, «le bon collaborateur n’est pas forcément le plus intelligent mais celui qui peut adhérer au projet de l’entreprise et travailler en équipe. Une personne avec un QI moyen peut donc être précieuse pour un employeur si elle convient à ses besoins.»

Mais la question de la surdouance fait son chemin. Ainsi, c hez Nestlé, «l’accompagnement des collaborateurs à haut potentiel est pris en compte tant dans les processus de recrutement que dans la gestion des carrières», explique son porte-parole Philippe Aeschlimann. Lorsqu’elle engage du personnel, il arrive à la multinationale d’utiliser «un test qui mesure les capacités cognitives des candidats, notamment la vivacité d’esprit et la capacité d’apprentissage». Lors du parcours professionnel, des entretiens annuels permettent de s’assurer que le poste occupé est en adéquation avec les aptitudes du salarié et son désir d’évolution, cette fois sans recours à des tests.

Le drame d’être «trop» dans tout

Le monde professionnel devrait-il en faire encore plus pour ces employés hors norme? Pas sûr, estime Solène Laurenceau. «Ce n’est pas au monde du travail de s’adapter aux personnes HP, mais à elles, et à elles seules, de mettre leur intelligence au service des autres, de leur travail, etc. Qui peut faire plus peut faire moins. Moins vite, donc moins de pression, pour plus de respect et d’harmonie. Le drame du précoce, c’est qu’il est «trop» dans tout: trop rapide, trop sensible, trop introverti ou trop extraverti.»

Ni supériorité, ni infériorité: être HP, c’est une différence. Point. «Ceux qui ont compris qu’il faut aussi une intelligence relationnelle, la seule positive, sont ceux qui réussiront dans la vie, conclut Monique de Kermadec. Ils auront vraiment le sentiment d’accomplir quelque chose. En plus, il ne faut pas être catastrophiste. Bien sûr, il est tentant de penser «les pauvres, ils ont quelque chose en plus mais ils le paient très cher: ils sont rejetés et malheureux.» Mais je ne vois pas pourquoi on devrait avoir à payer une qualité. On a le droit d’être beau, jeune, riche, intelligent et en bonne santé.»

Pour en savoir plus

  • «L’adulte surdoué», de Monique de Kermadec, Ed. Albin Michel.
  • «Précoce… Et après?» de Solène Laurenceau, NK Edition.
  • «Trop intelligent pour être heureux?» de Jeanne Siaud-Facchin, Ed. Odile Jacob.

Un test de qi, ça se passe comment?

Vous rêvez de connaître votre QI mais n’osez pas passer le test? Femina vous montre l’exemple. Nos journalistes Julien Pidoux et Eva Grau ont accepté de se soumettre au test que Mensa, société regroupant les personnes les plus intelligentes au monde, ouvre au public. Rendez-vous en mars pour découvrir leur reportage... et leurs résultats.

«J’ai fait la paix avec ma différence»

Isabelle, 53 ans, s’est longtemps sentie inadaptée au monde qui l’entourait. Jusqu’à ce qu’une psychologue découvre la raison de ce décalage: elle est surdouée.

«J’ai été diagnostiquée HP à l’âge de 50 ans. Cela faisait longtemps que je me trimballais une piètre image de moi. J’avais l’impression d’être inadaptée à la vie en entreprise, d’avoir toujours dix idées en tête que je ne parvenais pas à exprimer tant elles filaient vite: je pouvais lire dans le regard de mes collègues leur incompréhension. Quand ils ne me disaient pas, direct: «Quel rapport avec le sujet?» ou «Tu ouvres dix parenthèses, on ne te suit plus, là!» Résultat: dès mes débuts dans la vie professionnelle, et sans doute bien avant, j’ai appris à me taire. Avec le chagrin de rarement parvenir à «donner» le meilleur de moi. Et cet effet pervers: je décrochais. Des conversations, de l’action. Après avoir eu un train d’avance, je finissais souvent par en avoir deux de retard! Et c’était pire encore s’il y avait un enjeu émotionnel car, aussitôt, je me figeais. Tout s’embrouillait dans ma tête. Ou alors je procrastinais sur un dossier pendant des jours…

Surdouée, moi? Si on m’avait dit ça à 30 ou 40 ans, j’aurais éclaté de rire! J’en étais plutôt à me demander ce qui n’allait pas chez moi. Pourquoi j’étais incapable de me faire entendre, pourquoi j’avais cette impression de faire peur à tel de mes supérieurs, pourquoi on me prêtait des intentions persos lorsque j’avançais une idée, une question, dans le seul but d’apporter du sens ou de faire avancer les choses pour toute l’équipe… Pourquoi, surtout, je m’ennuyais tant en société!

C’est en tombant par hasard sur le livre «Trop intelligent pour être heureux?» qu’un début de réponse m’est venu. Je me retrouvais tellement dans les différents portraits et anecdotes amassés par l’auteure sur les personnes surdouées! C’était si familier et soulageant à la fois de découvrir que je n’étais pas seule, comme je l’avais longtemps cru… J’ai voulu m’assurer que c’était vraiment ça: j’ai contacté une psychologue qui m’a fait passer le test. Et m’a confirmé que j’étais HP.

Ce diagnostic m’a énormément apaisée. Il m’a permis de comprendre ma différence. Cette pensée arborescente, cette sensibilité à fleur de peau… Jusqu’à ce souvenir d’enfance, cette question à mon père quand j’avais 6 ans: «Avant Dieu et avant le temps, il y avait quoi?» Il en était resté bouche bée. Et moi, j’avais appris qu’il y a des questions à ne pas poser.

Aujourd’hui, je sais que ce terrain-là est le mien. J’ai appris à l’aimer plutôt qu’à le combattre comme si c’était une déficience. J’ai aussi appris quelques «trucs» pour canaliser mes pensées, mes émotions. Surtout, je m’accorde désormais le droit d’aller vers les choses que j’aime même si ce n’est pas «comme les autres», et de me préserver des situations qui ne me conviennent pas. Je m’autorise enfin à être qui je suis.»

«L’intelligence dérange»

Spécialiste de la précocité, la psychologue et psychanalyste française Monique de Kermadec mesure le poids de la norme dans notre société.

FEMINA A quoi reconnaît-on une personne à haut potentiel?
MONIQUE DE KERMADEC  C’est quelqu’un qui pense vite et bien, et qui gère avec aisance des situations complexes. Autonome et curieux, il est passionné. Emotionnellement riche, il vit intensément et a besoin d’un contexte où il peut continuer à évoluer. Mais pour réussir dans la vie, il ne faut pas seulement savoir résoudre des équations du second degré. En majorité, les personnes HP que je reçois en consultation sont justement celles qui ont cherché à résoudre des problèmes affectifs et relationnels par le biais de leur intelligence cognitive. Ils n’ont pas compris que cette dernière ne suffisait pas car, dès leur plus jeune âge, leur entourage a négligé leurs difficultés à établir des liens avec autrui et encouragé uniquement leur intelligence. Ils peuvent donc finir par être amers, déçus.

Le milieu scolaire est de plus en plus sensibilisé à la problématique des enfants HP. Et le monde du travail?
Je pense qu’il y a encore beaucoup à faire. Il semble important que les ressources humaines mettent en place des stratégies pour mieux comprendre les surdoués, leur offrir les meilleures possibilités d’évolution. D’autant que l’adulte surdoué, contre toute attente, doute bien souvent de lui-même et de ses aptitudes, quand celles-ci n’ont pas été identifiées. Néanmoins, dépister par l’observation me semble préférable à un test pratiqué au sein de l’entreprise, surtout s’il s’agit d’un test de QI. Il vaut mieux inciter la personne que l’on suspecte d’être HP à consulter un psychologue extérieur, afin que ce soit une démarche personnelle de la part de l’employé plutôt qu’une injonction de l’entreprise. Le score de quotient intellectuel doit pouvoir rester du domaine du privé.

Si l’on est doté d’une intelligence hors norme, pourquoi vouloir le cacher?
Parce que, pour certains surdoués, cette intelligence leur a compliqué la vie par le passé, notamment à l’école. Alors pour se faire aimer et ne pas être seuls, ils préfèrent se fondre dans la masse. L’intelligence dérange. Elle peut donner l’impression que l’autre essaie de vous écraser de sa supériorité, alors qu’en réalité il manifeste tout simplement son plaisir à penser, à montrer ses conclusions. Car en aucun cas la personne HP ne souhaite prouver que l’autre est débile ou diminué... Cela dit, le poids de la norme se mesure dans tout. Si vous mesurez cinquante centimètres de plus que les autres, vous en souffrirez aussi. Toute différence peut être source de discrimination.

Ils ont réussi «malgré» un qi hors norme

Ils sont scientifique de haut niveau, politicien, chef d’entreprise, joueur d’échecs, star de l’écran… Leur point commun? Un quotient intellectuel qui plane entre 130 et 190.

Albert Einstein Le physicien d’origine allemande, Prix Nobel en 1921, est le symbole même du génie contemporain. On lui doit la théorie de la relativité, qui a révolutionné notre conception de l’univers, mais aussi la bombe atomique. Le QI d’Einstein culminait à 162 points. Pourtant, dans son autobiographie, il dit avoir passé de justesse son diplôme de l’école polytechnique de Zurich car «incapable de travailler de façon scolaire.»

Bill et Hillary Clinton Ils se sont rencontrés à la bibliothèque de l’université de Yale, où tous deux faisaient leurs études. Et ne se sont plus quittés. Mister President et sa First Lady, devenue depuis sénatrice de l’Etat de New York puis secrétaire d’Etat des Etats-Unis dans le gouvernement Obama, semblent même avoir accordé leurs quotients intellectuels: 137 pour lui, 140 pour elle.

Jodie Foster L’enfant prodige de Hollywood – son QI s’élèverait à 132 – est une précoce. A 3 ans, elle apprend à lire et fait ses débuts d’actrice dans un spot publicitaire. A 14, elle est nominée aux Oscar pour la première fois. Bien qu’elle ait grandi devant les caméras, Jodie Foster a mené ses études en parallèle au lycée français de Los Angeles, puis à l’université de Yale où elle a décroché une maîtrise de littérature.

Geena Davis Elle est une des rares actrices à avoir intégré Mensa, organisation ouverte aux personnes les plus intelligentes de la planète. Dotée d’un QI de 140, Geena Davis («Thelma et Louise», «Stuart Little») joue de la flûte, de l’orgue, du piano et parle le suédois depuis l’adolescence. A 41 ans, elle s’est lancée dans le tir à l’arc. Deux ans plus tard, elle ratait de peu les qualifications pour les JO de Sydney.

Garry Kasparov Entre 1985 et 2000, Garry a été le champion du monde d’échecs. C’est son père qui lui a appris à jouer. A 7 ans déjà, il entre au cercle d’échecs du Palais des pionniers de Bakou (Azerbaïdjan). Il lui faudra moins d’une décennie pour se faire connaître au niveau international comme l’un des meilleurs échéquistes de tous les temps. Aujourd’hui recyclé dans la politique, l’ex-joueur russe afficherait un QI de 190.

Igor et Grichka Bogdanov A 6 mois, les jumeaux dialoguaient déjà au moyen d’une langue de signes de leur invention, affirme Grichka. Rien d’étonnant à cela: leurs mère et grand-mère étaient aussi surdouées et parlaient respectivement six et treize langues. A 3 ans, Igor et Grichka savaient lire en trois langues. Ils n’avaient même pas 15 ans lorsqu’ils ont passé leur bac. Leur QI dépasserait les 190 points (chacun). Soit le double d’une personne à l’intelligence «normale».

Bill Gates Il a fondé Microsoft à 20 ans. Bien qu’il ne préside plus le conseil d’administration du groupe informatique – il a démissionné le 4 février dernier – Bill Gates (160 de QI) est redevenu en 2014 l’homme le plus riche de la planète, selon le classement Bloomberg. Ce philanthrope a déjà investi plusieurs milliards de sa fortune personnelle dans la lutte contre la pauvreté dans le monde.

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