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Les petits échos de la fashion week de New York
Petits échos de ce qui se discute en dehors des collections:
Nouvelle Star A 20 mois, North West, la fille de Kanye West et Kim Kardashian est devenue une très sérieuse concurrente pour Harper Beckham, 3 ans et demi, fille de David et Victoria Beckham, jusqu'à présent coqueluche des photographes. Mais si Harper a toujours été impériale au défilé de sa mère, la petite North pleurait à la présentation de son père Kanye West pour Adidas, et a récidivé, au premier rang du défilé d'Alexander Wang samedi soir, en mini-tenue Wang noire. D'où la question qui agite le microcosme: à quel âge peut-on apprécier un défilé? 2 ans ou moins? «Pourquoi pas?», a déclaré le designer Karl Lagerfeld au quotidien Daily Front Row. «C'est très bon pour eux de voir ça.»
Grand froid et étiquette La vague de froid exceptionnelle à New York durant la Fashion Week, entremêlée d'averses de neige, a eu raison de certaines fashionistas qui aiment à poser, tirées à quatre épingles, au coin des rues, près du lieu des shows ou sur l'esplanade du Lincoln Center. Mais sur les défilés, au premier rang, les invitées importantes sont jambes nues, parfois en sandales hautes. Envers et contre tout. Essentiel, pour se différencier des collants et bottes des starlettes et manants qui ne circulent pas en limousine.
Invitations Quasi finies les magnifiques invitations sur papier cartonné, ou autre présentation sophistiquée. Tout se règle par mail ou presque, la place au défilé est précisée automatiquement sur une application sur son téléphone portable qu'on scanne parfois à l'entrée. Votre place vous arrive aussi parfois par SMS. Ce qui empêche notamment de passer son invitation à quelqu'un d'autre. Et pour les notes où les stylistes donnent les détails techniques de leur collection, et que l'on trouve généralement à sa place, au moins deux créateurs les ont envoyées par mail cette semaine au moment où commençait leur défilé. Petites économies?
Marathon Trop c'est trop. 350 défilés et présentations en une semaine de huit jours qui déborde désormais sur neuf, et jusqu'à sept événements sur le même créneau horaire, éparpillés dans la ville. «C'est un peu comme si le marketing américain était devenu fou. Comment faire pour que les gens se concentrent sur quelque chose? Combien de ces designers, particulièrement les jeunes qui se donnent du mal, pourront attirer l'attention de qui que ce soit?», confie Patricia Mears, directrice-adjointe du Fashion Institute of Technology de New York.
Kit de survie Certains stylistes avaient eu le bon goût d'envoyer des «kits de survie» au début de la semaine à d'heureux élus: brique d'eau, boisson énergétique, barre chocolatée, quelques produits de beauté. Mais ni mitaines ni écharpe. Un autre designer avait envoyé un poncho en papier imperméable, probablement pour ceux désirant venir à son show de Brooklyn en bateau taxi.
Jus de kale, jus de blette et cocktail sans gluten Parmi les échantillons publicitaires cette semaine au Lincoln Center, des boissons au jus de blette ou jus de kale, ce chou très tendance qui a terrassé le brocoli. Le jus de blette mélange basilic, pomme, romaine, céleri, concombre, citron et chou fourrager. Pour le jus de kale, le gingembre remplace le basilic, avec en plus persil et épinard. «Ca rajeunit d'un coup», commente la jeune femme qui les distribue avant de réaliser qu'elle a peut-être fait une gaffe. «C'est aussi très bon pour les enfants qui ne veulent pas manger de légumes», se rattrape-t-elle. Très tendance aussi cette semaine, des cocktails sans gluten, évidemment sponsorisés.
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