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Les mères de trois enfants sont les plus stressées

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D’ailleurs, à quatre bambins le stress retombe, d’abord parce que ça ne peut pas être pire, ensuite parce que les mères abandonnent l’idée d’être parfaites et se contentent d’être suffisantes.

© Ludovic Andral

J’adore les études pourvues de plein de statistiques pour faire sérieux. La dernière sur laquelle je suis tombée a fait mon bonheur: selon une recherche américaine, les mères de trois enfants sont les plus stressées de toutes les femmes. Il a fallu interroger 7000 personnes pour arriver à cette conclusion – pourtant, vous me l’auriez demandé, je vous l’aurais dit: on voit assez bien que c’est moins reposant qu’avec un ou deux.

Surtout que les ennuis relatifs à l’élevage de la marmaille sont exponentiels. Je vous le prouve: BB 1 fait un faux croup au milieu de la nuit, c’est le stress.

Les parents foncent aux urgences, l’un conduit pendant que l’autre qui ne sait pas encore (c’est BB 1…) qu’il suffit de faire respirer beaucoup de vapeur à Junior, s’essaie à des choses absurdes, genre le bouche-à-bouche.

Rebelote 24 mois plus tard: BB 2 fait une bronchiolite, Papa reste à la maison, bien obligé de veiller sur BB 1, pendant que maman fonce aux urgences: c’est beaucoup plus de stress que x2 parce qu’elle doit conduire d’une main pendant que de l’autre elle répond à l’appel anxieux du père qui veut des nouvelles et que de la troisième elle mouche BB 2 dans l’espoir qu’il ne meure pas étouffé sous ses sécrétions avant l’arrivée à l’hôpital.

La coupure de BB 3

Pour BB 3, c’est le père qui s’y colle: il l’amène voir un médecin quand il hurle au milieu de la nuit à cause de l’otite qui vient de lui perforer le tympan. Pendant ce temps, BB 2 tente d’escalader son lit et s’ouvre le front. Que fait maman? Elle stresse, beaucoup, beaucoup, parce qu’elle n’a plus de voiture et qu’elle doit quand même trouver un moyen d’amener le blessé se faire recoudre – sans compter qu’elle ne sait trop que faire de l’aîné qui dort du sommeil du juste.

Vous voyez comme c’est exponentiel? La question de l’infériorité numérique est centrale: dès qu’il y a plus d’enfants que d’adultes, le stress crève le plafond.

D’ailleurs, à quatre bambins ça retombe, d’abord parce que ça ne peut pas être pire, ensuite parce que les mères abandonnent l’idée d’être parfaites et se contentent d’être suffisantes. Exemple: la coupure de BB 3 se refermera «suffisamment bien» avec des steri-strips, pas la peine de l’amener voir un chirurgien plastique.

Mais zéro enfant, ça n’a pas été mesuré dans l’étude et à mon avis c’est une erreur: essuyer en flux continu la question bienveillante de la famille et des copines, «alors, c’est pour quand?» ça flirte minimum avec un niveau de stress 3 enfants.

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