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Pendant la première étape de leur étude, les chercheurs ont évalué les relations entre 114 enfants et leurs mères. Ils ont demandé aux parents de décrire l'audace sociale et la susceptibilité de s'énerver de leur enfant. Ils ont observé ces mêmes enfants à 39 mois, placés en binôme avec un autre enfant du même sexe.

Les chercheurs ont étudié les interactions entre les binômes au cours d'une série de trois visites sur une période d'un mois. Ceux avec un lien parental fort ont réagi de façon positive au cours de la première rencontre avec leur nouvel ami et se sont montrés attentifs à lui, même si l'autre enfant risquait de réagir par la colère.

«Les enfants avec un attachement solide sont plus sensibles aux suggestions ou aux demandes faites par un nouveau compagnon de jeu, déclare Nancy McElwain, professeur de développement humain à l'université de l'Illinois. Un enfant qui a fait l'expérience d'un attachement fort au sein de la relation qu'il a avec ceux qui s'occupent de lui a des chances d'entrer dans une nouvelle relation avec un autre enfant avec des attentes positives.» Cependant, en cas de réaction colérique du nouveau compagnon, les enfants proches de leurs parents perdent leur enthousiasme pour cette amitié.

Des liens forts

«Un enfant avec des liens parentaux forts a également plus de chance d'employer des suggestions et des demandes plutôt que des ordres et des comportements envahissants (comme arracher ses jouets à l'autre) pendant le jeu avec un autre enfant coléreux au cours des deux premières visites», explique Nancy McElwain. Quand la colère de leur binôme prend toute son ampleur, les enfants proches de leurs parents s'adaptent à la situation par l'autodéfense.

«A la dernière visite, une enfant avec un attachement parental solide s'était adaptée à la volonté de dominance de sa binôme coléreuse en devenant elle-même plus dominante», déclare Nancy McElwain. Elle rappelle cependant aux parents que le tempérament difficile d'un enfant ne veut pas dire que l'attachement parental n'est pas assez fort, et elle fait également remarquer que l'audace sociale a joué un rôle dans la capacité des enfants à s'imposer, indépendamment du lien qu'ils partageaient avec leurs parents.

L'étude a été publiée dans la revue scientifique américaine Developmental Psychology.


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