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Quatre mariages et un enterrement, de Mike Newell (Royaume-Uni, 1994)

Le casting. Andie MacDowell et Hugh Grant.

L’histoire. Attention chef-d'oeuvre du genre! Entre Charles et Carrie, le courant est tout de suite dans les hauts voltages. Mais entraînés dans leurs parcours respectifs, ils ne vont cesser de se frôler, l’une épousant un vieux beau pas très palpitant, l’autre une agitée du bocal tendrement surnommée tronche de canne. Dans ce tourbillon irrésistible où presque tout le monde est épris de quelqu’un qui en aime un autre, seuls nos deux amoureux vont finalement se trouver.

Le message. Quand c’est écrit dès le début, pas la peine de lutter. De s’imposer une voie suggérée par les autres. Quitte à briser quelques idéaux sociaux au passage.

Liaison fatale, d’Adrian Lyne (USA, 1987)

Le casting. Glenn Close et Michael Douglas.

L’histoire. Une petite aventure d’un soir avec une jolie blonde, pensait Dan. Tu parles. Célibataire un poil trop passionnée qui attendait depuis des lustres l’arrivée de ce prince charmant, Alex l’éditrice ne voit pas les choses de la même manière et entend bien le clouer à son cœur après l’avoir couché dans son lit. Quitte à détruire le foyer conjugal de son amant. Autodestruction, manipulation, désolation. Un menu qui fait, au moins quelques temps, passer les fringales d’escapades olé olé.

Le message. Une fois la boîte de Pandore ouverte, il serait naïf de croire qu’il va être facile de la refermer à sa guise.

Un vent de folie, de Bronwen Hughes (USA, 1999)

Le casting. Sandra Bullock et Ben Affleck.

L’histoire. Alors qu’il s’apprête à prendre l’avion pour aller passer la bague au doigt de sa future femme, Ben est victime d’un malheureux contretemps: une monstrueuse tempête s’annonce et paralyse tout le trafic aérien. Durant cette attente interminable, il rencontre la sublime Sarah, artiste hypersensible et un brin déjantée. Le voilà soudain qui hésite entre les deux femmes. Drôlissime. Même si la fin, très – trop – hollywoodienne, remet sans surprise notre éphèbe perturbé dans le droit chemin de la morale.

Le message. Avis de cyclone, mieux vaut reporter les noces. Le vent fort est réputé faire tourner les girouettes…

Kramer contre Kramer, de Robert Benton (USA, 1979)

Le casting. Meryl Streep et Dustin Hoffman.

L’histoire. Obnubilé par un job prestigieux, Ted finit par négliger sa vie de famille. C’est-à-dire sa femme Joanna et son fils de 8 ans. L’épouse délaissée claque un jour la porte, mais revient tout à coup avec l’intention de récupérer la garde du petit. Un épisode judiciaire s’ensuit, durant lequel la colère et la haine se muent progressivement en empathie.

Le message. Pour le meilleur et pour le pire. Comme l’indique la phrase – et les statistiques des divorces – le pire arrive assez souvent en dernier.

Family Man, de Brett Ratner (USA, 2000)

Le casting. Téa Leoni et Nicolas Cage.

L’histoire. Jack est riche. Jack tient les rênes d’une grande boîte américaine. Jack dort dans les plus beaux palaces, collectionne les filles et les voyages d’affaire. Mais Jack est surtout seul. A l’issue d’une étrange rencontre, ce célibataire cynique va pourtant se retrouver momentanément catapulté dans une autre réalité: celle qu’il connaîtrait s’il avait continué son histoire d’amour avec Kate, la girlfriend qu’il fréquentait durant ses études. A son retour, se rendant compte que sa vie de millionnaire au cœur de pierre est insipide, il fait tout pour retrouver Kate et l’épouser enfin.

Le message. Mieux vaut être pauvre et couvert d’amour que riche et solitaire avec sa pizza devant la télé. Forcément, le rêve américain en prend un sacré coup.

Comment épouser un millionnaire?, de Jean Negulesco (USA, 1953)

Le casting. Marilyn Monroe et Lauren Bacall.

L’histoire. Jeunes pin-up new-yorkaises, Charlotte, Pola et Loco sont aussi carrément vénales. Leur but ? Hameçonner un homme qui soit le plus bourré de fric possible. Millionnaire est un minimum. Elles vont jusqu’à louer un appartement luxueux pour faire bonne impression aux candidats courtisés. Problème, business man ne rime pas toujours avec gentleman, et le trio de blondinettes va de déception en déception. Le personnage de Marilyn se rabat sur un pompiste, au moins doué, lui, d’un véritable potentiel de tendresse. Bonne mise, puisqu’il est en réalité un Crésus caché.

Le message. Ce sont ceux qui en parlent le moins qui en mangent le plus. Et cela ne vaut pas que pour les frites surgelées.

Mickey les yeux bleus, de Kelly Makin (USA/Royaume-Uni, 1999)

Le casting. Jeanne Tripplehorn et Hugh Grant.

L’histoire. Quand Michael veut épouser Gina, celle-ci finit par lui avouer qu’elle est la fille d’un mafieux, et que toute union serait synonyme de catastrophe. Sous-estimant les désagréments prophétisés par sa belle, il insiste. Elle accepte. Alors qu’il pensait maîtriser la situation, le nouveau mari se retrouve comme prévu entraîné dans les rouages pas très avouables de sa belle-famille. Blanchiment d’argent, meurtres dans tous les coins de la ville… Michael voudrait stopper les frais. Mais comment récupérer sa vie d’avant sans froisser le parrain – très, très susceptible – du quartier?

Le message. Un mariage en vue? Un conseil. Enquêtez d’abord, fouillez les poubelles, renseignez-vous, faites un audit complet de la prochaine belle-famille. Ou les repas dominicaux pourraient bientôt vous couper l’appétit!

Mariages!, de Valérie Guignabodet (France, 2004)

Le casting. Mathilde Seigner et Jean Dujardin.

L’histoire. Faisant ses premiers pas en-dehors de Un gars une fille, la série qui l’a rendu célèbre, loulou se retrouve projeté dans les griffes d’un mariage plutôt houleux. Avec coups bas et rebondissements à tous les étages. Pas vraiment le genre de cérémonie dont on rêve en feuilletant les catalogues de robes de mariée.

Le message. On a beau tout prévoir au millimètre près, difficile de faire abstraction des tourments psychologiques que les invités apportent avec eux.

Les nuits avec mon ennemi, de Joseph Ruben (USA, 1991)

Le casting. Julia Roberts et Patrick Bergin.

L’histoire. A l’origine roméo irréprochable, Martin s’est transformé en tortionnaire brutal et possessif, avec la Symphonie fantastique de Berlioz comme instrument de terreur. Laura comprend qu’il ne la laissera jamais s’échapper vivante et n’a d’autres choix que de simuler sa noyade en mer, changer de nom et d’Etat pour recommencer une nouvelle existence. Dans sa cavale, elle craque pour un gentil professeur de théâtre. Sauf que son ex-mari remonte sa piste pour un ultime et dangereux tête-à-tête. Comme on l’espère, le méchant déguste.

Le message. Un mariage à l’horizon: ne pas oublier de tester le visage du futur conjoint. On ne sait jamais, il ne pourrait s’agir que d’un masque…

L’enfer, de Claude Chabrol (France, 1994)

Le casting. Emmanuelle Béart et François Cluzet.

L’histoire. Amoureux fou de sa femme, Paul ne supporte pas le regard des autres hommes sur elle. Sa jalousie maladive va se transformer en véritable névrose lorsqu’il se met à entendre des voix lui apprenant qu’il est trompé. Le couple bascule lentement dans la violence et la folie. Terrifiante démonstration des excès de la passion.

Le message. Un conjoint un peu jaloux, c’est rassurant. Un conjoint qui se transforme en geôlier, c’est beaucoup moins mignon.

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