
«Elle ressemble à ma sœur», «elle ne porte pas de talons», «elle est brune», «elle a un petit ventre bien réel», «elle n’est pas comme les autres poupées avec lesquelles j’ai l’habitude de jouer». Voici quelques-unes des déclarations faites par des enfants d’une école de Pittsburgh suite à la présentation de Lammily.
Selon le designer Nickolay Lamm, initiateur du projet, cette poupée a été imaginée pour montrer que «la réalité peut aussi être jolie». En effet, sa démarche est un moyen de lutter contre une société standardisée qui ne se base que sur un seul modèle esthétique. «Ma cousine était une jolie jeune femme mais qui se disait grosse. Elle ne pouvait que se dire grosse si comparé à des standards de beauté exceptionnellement minces, a-t-il déclaré au Washington Post.
Un lot de défauts
Vendue au prix de 25 dollars (environ 24 francs), la poupée est accompagnée de plusieurs autocollants représentant de l’acné, de la cellulite, des vergetures, des tatouages ou encore des cicatrices. En somme, toutes les imperfections présentes sur le corps d’une femme ordinaire. Lamm ne souhaite pas en rester là. Il aimerait par la suite se lancer dans la fabrication de Ken, le petit ami de Barbie, version normal, comprenez avec un petit ventre et une calvitie apparente. On adore!
Découvrez en images, la réaction des élèves américains:
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