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Vêtue d'un body et d'une perruque blancs, elle a chanté des morceaux de ce troisième album lors d'un concert live dans les docks de Brooklyn, en collaboration avec l'artiste américain Jeff Koons. Fans en bas résille, hommes vêtus de paillettes et maquillés de rouge à lèvre, filles perchées sur des talons aiguilles, gays en chaussures à plateforme, d'autres en kilts, la foule éclectique des fans pur et dur était à l'image de l'excentrique jeune chanteuse.

Artpop marque le retour sous les projecteurs de Stefani Germanotta, connue sous le nom de Lady Gaga, après plusieurs mois d'absence forcée. La New-Yorkaise de 27 ans, qui a bâti sa réputation autant par ses tubes que par un buzz permanent, a dû subir une opération à la hanche qui a retardé la sortie de son nouveau disque. La «reine de la pop», détrônée par de nouvelles venues comme Miley Cyrus ou Katy Perry, cherche à reconquérir sa couronne.

Pour ce nouvel album, elle a ainsi collaboré avec plusieurs artistes contemporains parmi les plus cotés au monde, dont Jeff Koons qui l'a représentée en Venus de Botticelli post-moderne sur la pochette de l'album. En France, le metteur en scène américain Bob Wilson présentera au musée parisien du Louvre une vidéo réalisée avec elle. L'album est accompagné d'une application téléchargeable que la star vante comme mêlant art, musique, mode et technologies.

Le disque, sur lequel a notamment travaillé le jeune DJ français Madeon, mixe R'n'B, techno, rock et disco et Lady Gaga y démontre une nouvelle fois sa capacité à écrire des refrains accrocheurs. Elle y reprend ses thèmes fétiche: le désir et le sexe, les drogues, les questions d'identité et de genre, la célébrité, la mode et la créativité.

Dimanche soir, même si certains se sont éclipsés avant la fin du show, la plupart des fans ont semblé éblouis. Mais les premières critiques parues aux Etats-Unis et au Royaume-Uni ont été mitigées. «Il y a très certainement de la bonne pop sur le nouvel album de Lady Gaga. Mais la partie art est plus difficile à discerner», a écrit The Guardian. Lady Gaga a chanté Aura face à une énorme statue blanche de Koons la représentant nue, les jambes écartées et tenant un ballon bleu géant cachant son entre-jambes.

Devant les journalistes, Lady Gaga s'est envolée à l'aide d'un équipement spécial propulsé par des batteries, baptisé Volantis, pour proclamer une nouvelle révolution culturelle. «Je pense que si vous avez une voix et êtes un personnage public, et que vous avez la possibilité de commencer une révolution, je pense que c'est votre devoir de la faire», a-t-elle dit.

Son équipement a toutefois connu quelques ratés, et après avoir décollé pour quelques secondes à plusieurs reprises, elle a dû terminer à pied le trajet la menant jusqu'aux caméras des journalistes.

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