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Jour 1: «Gatsby le Magnifique» pour une ouverture super glamour

C’est déjà la cohue sur la Croisette, les voitures roulent pare-choc contre pare-choc, les badauds stagnent devant le Majestic, les stars squattent les murs de la ville et des palaces qui vous mettent la courgette au prix du caviar, l’affiche de 22 mètres sur 26, représentant Joanne Woodward et Paul Newman sur le tournage de «A new kind Of Love» a été déployée sur le fronton du Palais, le fameux tapis rouge posé. C’est parti pour douze jours de cinéma, de paillettes, de glamour. Et de clinquant façon Canal + où le Grand Journal attend fébrilement Nabila, nouvelle vedette planétaire à l’origine du buzz le plus naze du web…

Mais revenons aux vraies valeurs. Tout sourire Steven Spielberg, le président du jury qui dormirait sur un yacht et non dans son cinq étoiles, est arrivé avec ses complices, dont Nicole Kidman, Ang Lee ou encore Daniel Auteuil. Audrey Tautou, la maîtresse de la cérémonie d’ouverture a aussi fait son apparition. On n’attend plus ce soir que la montée des 24 marches mythiques de Leonardo DiCaprio, héros de «Gatsby le Magnifique» et la projection officielle du film de Baz Luhrmann, qui donnera le véritable coup d’envoi à la 66e édition de la plus médiatique grand-messe annuelle de la pellicule.

Cette quatrième et ambitieuse adaptation du roman culte de Scott Fitzgerald, paru en 1926, est parfaite pour inaugurer ce raout où se presse le gotha de la branche ou s’imaginant tel. D’autant que l’auteur l’avait écrit à quelques kilomètres de Cannes dans un hôtel de Juan-les-Pins. Il raconte l’histoire de Nick Carraway, apprenti écrivain, débarqué à New York pour faire fortune à Wall Street et qui finit par s’étourdir dans le monde de ces riches parvenus qui le fascinent. Un monde où règne Jay Gatsby, mystérieux millionnaire amoureux fou de la belle Daisy et célèbre pour ses somptueuses fêtes mondaines.

Les thèmes, la musique, la réalisation, les costumes fastueux, les comédiens, à commencer par l’excellent Leonardo Di Caprio, craquant, attachant et troublant Gatsby, tout promettait un film grandiose, à la hauteur du talent de Baz Luhrmann. Mais en dépit de quelques scènes sublimes, le cinéaste déçoit par une délirante surenchère visuelle. Cédant à la superficialité, il sacrifie un témoignage du déclin de l’empire américain ainsi qu’une extraordinaire histoire d’amour sous d’extravagants, sinon parfois triviaux excès d’opulence. A noter enfin que l'utilisation de la 3 D est totalement inutile. Comme d'habitude.

A juger sur pièce dans quelques heures, le film étant projeté dans les salles de Suisse en même temps qu’à Cannes, au Grand Auditorium Lumière.

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