Jonny Lee Miller

Un bon acteur

Genre perfectionniste, même. Ceux qui l’ont vu incarner un junkie dans «Trainspotting» (1996) s’y sont laissé prendre: la plupart des critiques ont cru qu’il était Ecossais tant son accent semblait d’origine. Taratata! Le bonhomme est un Anglais pur jus. Né à Kingston, dans le Surrey, il a commencé à jouer dès l’enfance. Avant de quitter les bancs de l’école à l’âge de 17 ans pour faire carrière. Il faut dire que Jonny a la comédie dans le sang: il est fils et petit-fils d’acteurs – son grand-père, Bernard Lee, a incarné le personnage de «M», le boss de 007, dans les onze premiers «James Bond».

un bon copain

Ses meilleurs amis s’appellent Ewan McGregor et Jude Law – dont le fils aîné est son filleul. Avec ses compères, il a cofondé une maison de production, Natural Nylon. Jonny Lee Miller s’est aussi illustré au théâtre, dans une adaptation de «Frankenstein» signée Danny Boyle, remarquable et remarquée. Il y jouait tantôt le scientifique fou, tantôt sa créature. Une interprétation qui lui a valu en 2012 – conjointement à son partenaire Benedict Cumberbatch – le Laurence Olivier Award, équivalent britannique du Molière.

Un bon mari

On se souvient encore de ses noces avec Angelina Jolie, en 1996. En lieu et place de la classique robe blanche, la jeune mariée portait une chemise au dos de laquelle elle avait écrit «Jonny» avec son propre sang. Shocking! Un divorce et dix-huit ans plus tard, l’acteur dit que cet épisode appartient «à une autre vie». En 2008, il a épousé Michele Hicks (vue dans «The Shield») avec qui il a eu un fils, Buster. La petite famille vit désormais à New York, où se tourne la série «Elementary» dont Jonny est le héros. Et quel héros: un Sherlock Holmes remis au goût du jour façon ex-junkie, flanqué d’une (!) Watson recyclée en marraine d’abstinence. Si, c’est possible. Et c’est même bon.

Où le voir?

Dans «Elementary». La première saison de la série, qu’on a déjà pu voir sur la RTS, est actuellement diffusée les vendredis soirs sur M6.