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Franck Provost
Son esprit de famille
Plus importantes que tout, ses racines sont sa fierté. Elevé dans la Sarthe (ouest de la France), dans le respect des valeurs traditionnelles – travail entête – il y apprend aussi l’esprit de clan, héritage d’un père pudique mais curieux de tout qui puise son énergie dans le cercle familial.
Son avant-gardisme
Dès 1975, dans son premier salon à Saint-Germain-en-Laye, l’artisan crée la journée continue et «sans rendez-vous». Afin de poursuivre rapidement son développement, il «invente» ensuite la franchise, passant en cinq ans environ à une quarantaine d’enseignes. Il sera aussi le premier à inscrire son nom aux génériques d’émissions très populaires, comme Sacrée Soirée.
Sa modestie
L’homme accorde très peu d’interviews. Préférant s’exprimer par les ciseaux, il n’a, par exemple, jamais évoqué les liens qui le liaient à Romy Schneider rencontrée à la fin des années 70. Pas plus qu’il ne se vante d’avoir tissé des contacts privilégiés avec Sharon Stone.
Son audace
Avec ses huit enseignes, 2650 salons, 20 000 collaborateurs, un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros, l’empereur de la coiffure, pourrait, à 65 ans, se reposer sur ses lauriers. Rien de tel évidemment puisqu’il vient, tout juste, de se porter acquéreur du salon d’un grand nom de la coiffure parisienne et d’un concept store qui conjugue la beauté sous toutes ses formes, cheveux et corps en tête.
Le découvrir
Dans «Franck Provost sans rendez-vous», biographie d’Olivia Provost, Ed. du Cherche-Midi, 128 p.
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