Femina Logo

FEMINA Carol, vous souvenez-vous de votre première rencontre avec Francis?
CAROL RICH Oui, c’était en 1998, dans le cadre de la Chaîne des rôtisseurs (ndlr: une association gastronomique présente dans plus de 80 pays) . Nos relations étaient semi-professionnelles mais empreintes d’une complicité et d’une tendresse particulières. Cela a duré des années. J’ai su plus tard que Francis nourrissait d’autres sentiments… Le jour de mon anniversaire, le 25 février, il organisait régulièrement une fête avec mes amis, à Paris. Et à minuit, comme Cendrillon, je le quittais pour rentrer à l’hôtel.

Pourtant, vous étiez libre à l’époque?
Oui, effectivement, j’étais divorcée et je m’occupais de mes deux enfants, qui avaient 8 et 11 ans à ce moment-là.

Quand avez-vous donc été attirée par ce chevalier servant?
En 2005, lorsqu’il est venu à la maison me montrer comment chatter sur Internet. C’était exceptionnel – depuis mon divorce, je n’avais reçu aucun homme. Ce soir-là, le temps a filé. Nous avons oublié de manger… A 2 heures du matin que je lui ai proposé un peu de salade et du jambon. Et nous avons continué à discuter. Il est parti vers 4 heures. J’ai ressenti, pour la première fois, une attirance.

Un jour ou l’autre, vous avez fini par devenir plus intime…
C’était le 18 septembre 2005, au Grand Hôtel du Parc, à Martigny. Une soirée qui a changé ma vie. Pourtant, durant le repas et même plus tard, au bar, nous n’avons pas pu nous parler seul à seul. Nous étions toujours entourés. Je portais une robe de soirée rouge à lacets que je ne parvenais pas attacher moi-même. J’avais dû demander de l’aide au réceptionniste, vous imaginez? Lorsque je me suis retrouvée dans ma chambre après la soirée, j’ai tenté d’appeler deux ou trois connaissances à l’aide, mais seul Francis m’a répondu. Il est venu immédiatement. La suite, vous la devinez… Et nous ne sommes plus jamais quittés.

Et vos enfants, ont-ils bien accepté votre amoureux?
Je ne voulais pas les déstabiliser… Je n’osais donc pas faire venir Francis à la maison. Ce sont eux qui ont finalement provoqué les choses. Le 30 décembre de cette fameuse année 2005, en rentrant d’un spectacle de Marie-Thérèse Porchet , les enfants ont lancé dans la voiture: «Francis, pourquoi tu ne dors pas à la maison?» Le matin, ils sont venus nous apporter le petit-déjeuner au lit. A partir de ce moment-là, nous avons formé une famille recomposée. Et quelque temps plus tard, Francis m’a demandée en mariage, en présence des enfants.

Toujours en spectacle, vous êtes souvent sollicitée… N’avez-vous jamais eu de tentation?
Je n’ai jamais trompé mon mari. Je suis très croyante et je ne fais pas aux autres ce que je n’aimerais pas qu’on me fasse!

Quelle est pour vous sa plus belle preuve d’amour?
Il me dit tous les jours qu’il m’aime, en me donnant le sentiment d’être amoureux d’une étoile.

FEMINA Francis, quand avez-vous senti que vous étiez amoureux de Carol?
FRANCIS CORPATAUX  J’ai toujours été amoureux d’elle! Je disais à qui voulait l’entendre: «Si j’étais marié, c’est une femme comme Carol qui serait la mienne.» A l’époque, je ne savais même pas si elle était libre. Quand j’ai enfin appris qu’elle était divorcée, j’ai tenté quelques manœuvres. Après un de ses concerts , je suis allé lui faire dédicacer le CD qui s’intitulait: «Veux-tu vivre avec moi?» J’ai écrit «OUI» en dessous, et elle a signé! (Rires)

Dites nous ce qui vous a fasciné chez Carol.
C’est une battante! Elle est toujours souriante, positive, de bonne humeur. Sa personnalité, lumineuse, me touche.

Pourtant, vous n’avez pas vraiment joué les guerriers dans la conquête…
Je lui ai envoyé beaucoup de signaux de fumée, qu’elle ne voyait pas. Plus tard, j’ai essayé les SMS. Avec Carol, j’attendais le bon moment. Je savais que c’était la femme de ma vie… Je ne crois pas au hasard, mais au destin.

Le fameux soir du 18 septembre, vous n’avez pas eu à tenter l’audace?
J’avais tout de même échafaudé un plan. J’avais réservé deux chambres, dont une double… Au cas où!

Etes-vous jaloux?
Qui a inventé ce mot? Après notre passage à l’Etat civil, nous nous sommes mariés à l’église. Je suis croyant et je fais confiance à ma femme. Nous nous sommes juré fidélité devant Dieu, ce serment est éternel.

Et si un bel homme lui tournait ostensiblement autour, que feriez-vous?
Absolument rien. Je me dirais simplement: il est courageux, il n’a aucune chance!

Les enfants de votre femme vous ont-ils vite accepté?
Oui, car ils ont été les témoins et les complices de notre amour depuis le début. Lorsque j’ai demandé Carol en mariage, j’ai tenu à le faire en leur présence. Je crois qu’ils ont deviné, bien avant ma future femme, ce que je prévoyais.

Vous avez aussi partagé leur adolescence, une période pas toujours évidente…
Même si ce n’est pas tous les jours facile à gérer, nous avons fait preuve de beaucoup de patience, de discrétion. A ce propos, une phrase me revient en tête: «Sois sûr que ce que tu vas dire est plus beau que le silence.» Et bien sûr, nous avons été philosophes.

Qu’est-ce qui pourrait mettre votre couple en péril?
Rien. Comme le dit si bien Carol, nous sommes deux en un, je la porte en moi et elle me porte en elle. Je dois même vous avouer que l’on ne s’est jamais chamaillé… Nous sommes totalement complices. Est-ce grave docteur? (Rires)

Podcasts

Dans vos écouteurs

E94: Les bienfaits du jeu vidéo sur notre épanouissement

Dans vos écouteurs

Tout va bien E89: Comment mieux comprendre nos rêves

Notre Mission

Un concentré de coups de cœur, d'actualités féminines et d'idées inspirantes pour accompagner et informer les Romandes au quotidien.

Icon Newsletter

Newsletter

Vous êtes à un clic de recevoir nos sélections d'articles Femina

Merci de votre inscription

Ups, l'inscription n'a pas fonctionné